Les critiques contre Domenech, Houllier le maillot jaune, le spleen d'Alou Diarra, la volonté de Bonaventure Kalou et beaucoup d'autres déclarations de choc sur le monde du football !

Chaque semaine, Maxifoot vous propose de revisionner l'actualité du football, avec 10 déclarations pertinentes, originales ou décalées. L'occasion de partir à la découverte des petites phrases qui fleurissent sur les gazons du monde entier. Bonne lecture à tous !

Domenech l'a dans le nez

Ludovic Giuly (milieu offensif du FC Barcelone, sur Raymond Domenech, qui ne l'a pas appelé dans sa liste) - : «Je ne vais pas attendre toute ma vie l'équipe de France. Je vais me faire une raison. Il n'y aura plus d'équipe de France tant qu'il y aura cet entraîneur. Il ne peut pas me blairer, c'est tout !»

On sent beaucoup de déception chez l'ancien Monégasque. Mais est-il meilleur que Nasri ou Piquionne, cette saison ?

Le nez dans le guidon

Gérard Houllier (coach de l'OL, après la victoire 3-0 à Nancy) - : «On a fait un pas important aujourd'hui. Je voulais garder cette avance avant le mois d'avril car je pense que le mois d'avril sera celui du sprint.»

Le sprint ? Lyon s'est échappé du peloton de la L1 dès les premières étapes, et va finalement s'imposer en solitaire. Pour sprinter, il aurait fallu des concurrents dans les roues…

Le téléphone pleure

Didier Deschamps (patron tactique de la Juventus Turin, sur l'attitude de Raymond Domenech vis-à-vis des entraîneurs français) - : «Domenech est le seul à ne jamais appeler les entraîneurs de club pour demander des informations sur l'état des joueurs. Je n'ai jamais eu un entretien avec lui, comme Houllier et Wenger, qui l'ont déjà regretté.»

Le bonheur, c'est simple comme un coup de fil…

Aidons l'homme en noir

Raymond Domenech (entraîneur de l'équipe de France, sur l'utilisation de la vidéo pour aider les arbitres) - : «Cela libèrera les arbitres au lieu de les enfoncer, on doit travailler dans le même sens. La vidéo, un quatrième arbitre, ce sera mieux que de répertorier leurs fautes.»

La vidéo permettrait d'éviter les buts litigieux, les penalty abusifs et de punir certains comportements violents. Mais est-on prêt pour une telle révolution ?

Le Pirès est derrière lui

Robert Pirès (milieu de Villareal, de retour sur les terrains après 7 mois d'absence) - : «J'attendais ce moment avec impatience depuis longtemps. Je ne savais pas quel accueil allait me réserver le public et je n'ai pas été déçu. Cela m'a fait très plaisir. J'ai eu droit à une standing ovation.»

Souhaitons à Robert Pirès, 33 ans, une heureuse fin de carrière : il le mérite amplement, au vu de son parcours à Arsenal et en équipe de France.

Alou maman bobo

Alou Diarra (milieu de l'OL, sur sa condition de remplaçant) - : «On verra ce qui se passe d'ici la fin de saison mais je suis très loin de ce que j'espérais l'an dernier. A mon poste je suis le numéro 2, on ne m'avait pas dit que ça se passerait comme ça. La vérité c'est que je ne joue qu'en cas de pépin physique ou de suspension.»

La concurrence est rude : Alou Diarra, malgré un bon jeu de tête et un impact physique intéressant, pêche encore par ses relances et sa technique. Quittera-t-il l'OL pour se relancer ?

Championnat homogène

Marc Planus (défenseur central de Bordeaux, sur le niveau de la L1) - : «Aujourd'hui, quel club de Ligue 1 fait rêver, à part Lyon ? Je ne vois pas. A part Lyon, toutes les équipes sont un peu dans le même sac. Après, celles qui sont les plus rigoureuses arrivent à tirer leur épingle du jeu.»

La L1 est probablement le 4ème championnat le plus compétitif au niveau européen, juste devant l'Allemagne. Lyon a un ou deux ans d'avance sur ses poursuivants, et son hégémonie risque de perdurer encore quelques temps. A moins que l'OM ne retrouve un nouveau Didier Drogba ?

Marque de confiance

Albert Emon (entraîneur de Marseille, à propos de Djibril Cissé, critiqué) - : «Il est très important pour nous d'avoir un point fixe devant qui neutralise deux joueurs. Djibril amène beaucoup de mouvement. Il a en permanence deux joueurs sur lui. Cela libère ses partenaires, Samir, Mamadou, Mathieu également.»

Raymond Domenech doit sûrement penser la même chose.

Enterrés trop tôt

Bonaventure Kalou (attaquant du PSG, après la défaite 0-1 à Rennes) - : «On est au fond du trou, mais on n'est pas mort.»

Aucun joueur parisien n'est abattu : tant qu'il y a de l'espoir…

Born to be a star

Frédéric Piquionne (attaquant de l'As Monaco, appelé en équipe de France) - : «C'est un conte de fées et peut être que le 9 décembre 1978, je suis né sous une bonne étoile. Je suis là déjà pour progresser avec les anciens, observer et surtout être moi-même.»

Depuis plus d'un an, Piquionne est au sommet de son art. Suffisant pour être titulaire contre la Lituanie ? Une association avec Nicolas Anelka pourrait s'avérer explosive...

Fin du voyage. Il est temps de se dire adieu... jusqu'à la semaine prochaine !