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Un tirage mi-figue mi-raisin
Par David Levy - Actu Europa League, Mise en ligne: le 13/12/2003 à 12h04
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Le tirage au sort des 1/16ème de finale de Coupe de l’UEFA a offert des fortunes diverses aux quatre clubs français. Sochaux, décidément abonné au gratin du football européen, devra se mesurer à l’Inter Milan. Auxerre n’aura pas la tâche aisée contre le Panathinaïkos. Bordeaux affrontera les Polonais inconnus de Groclin. Et l’OM tombe sur les Ukrainiens de Dniepropetrovsk.

Sochaux – Inter Milan

Après le Borussia Dortmund au 2ème tour, Sochaux retrouve un autre ténor européen sur sa route en 1/16ème de l’UEFA, l’Inter Milan. Pour le même résultat ? Souhaitons-le même si le club cher au président Massimo Moratti possède tous les ingrédients d’un monstre inabordable. En effet, l’Inter, c’est une constellation de stars avec, pour ne citer qu’eux, Francesco Toldo, Fabio Cannavaro, Christian Vieri, l’Uruguayen Recoba, les Argentins Kily Gonzalez, Javier Zanetti et Almeyda, le Hollandais Van der Meyde ou encore Sabri Lamouchi et Jérémie Bréchet comme représentants de l’hexagone. Sur le papier, ça fait rêver mais la réalité n’est pas toujours aussi belle.


Premièrement, la saison a commencé par un changement d’entraîneur au bout … d’une journée de championnat. Où le fort décrié Hector Cuper a dû laisser sa place à Alberto Zaccheroni surnommé en Italie le sauveur de Milan. Surnom issu de son titre acquis avec le Milan AC lors de sa première saison à sa tête en 1999. Ensuite car l’Inter fait partie des éliminés glorieux du premier tour de la Ligue des Champions, sortis à la surprise générale par le Lokomotiv Moscou et Arsenal dont le 5-1 à San Siro résonne encore. Vu sous cet angle, Sochaux a finalement une chance réelle de passer ce tour. Oui mais voilà, l’Inter reste tout de même sur 5 victoires consécutives en championnat italien dont un retentissant succès 3-1 à la Juventus. Et on peut imaginer l’état d’esprit des interistes en février prochain, sûrement avides de démontrer leur vraie valeur sur la scène européenne, et ce, même dans la «consolante» UEFA. Une coupe UEFA qui réussit d’ailleurs bien à l’Inter avec trois succès acquis en 1991, 1994 et 1998. En revanche, si les lionceaux sochaliens parviennent à rester dans le même état de forme qu’actuellement, à savoir irrésistible, avec 7 victoires consécutives toutes compétitions confondues, série en cours, tout est possible, même l’impossible.

Les réactions :

Benoît Pedretti, milieu défensif sochalien : «C’est un gros match, encore plus difficile que le Borussia Dortmund. Grâce à ces deux rencontres, le club va encore progresser car le football italien est différent du football allemand. Il faudra donc être concentrés, rigoureux et faire attention à ne pas péter les plombs. On le sait, les Italiens sont des joueurs malins, voire un peu truqueurs. A nous de ne pas faire n’importe quoi. Le plus important, c’est déjà de ne pas prendre de but à Bonal. Avec un 0-0 à l’aller, tout serait possible.»

Côte Maxifoot : Sochaux, 25% / Inter Milan, 75 %

Auxerre - Panathinaïkos

Comme les Sochaliens, l’AJ Auxerre retrouvera sur sa route un club reversé de la Ligue des Champions. La comparaison s’arrête là car heureusement pour les Icaunais, le Panathinaïkos n’a pas le même pedigree que l’Inter. Mais reste une équipe diablement dangereuse qui a fini 3ème d’un groupe extrêmement relevé en C1 derrière les terreurs Manchester et Stuttgart mais surtout devant les Glasgow Rangers avec une belle victoire 3-1 à Ibrox Park mercredi soir. Le club grec possède d’ailleurs de jolies individualités avec notamment le gardien Nikopolidis très sûr, le très courtisé latéral droit Seitaridis en pourparlers avec Monaco et Newcastle, les milieux travailleurs Goumas et Bassinas ou encore le buteur chypriote Konstantinou. Mais le réel danger pour Auxerre résidera dans la difficulté de gérer un match retour en Grèce où le chaudron de Spyros Louis sera bouillonnant à souhait. A charge pour les Auxerrois de se mettre à l’abri dès le match aller à l’Abbé Deschamps sous peine d’être confronté à de graves périls. La mission devrait toutefois être dans les cordes d’une équipe auxerroise, surtout avec l’expérience d’une ligue des champions disputée l’année dernière sur des terrains aussi hostiles qu’Eindhoven, Arsenal ou Dortmund.

Les réactions :

Lionel Mathis, milieu auxerrois : «Ce n’est jamais évident de jouer contre un club grec mais n’étant pas tête de série, on s’attendait à un tirage difficile. En plus, on va jouer le match aller à l’Abbé-Deschamps. Ce sera donc très chaud là-bas, avec un public survolté. En tout cas, il y a une belle carte à jouer, même si on ne part pas favoris.»

Côte Maxifoot : Auxerre, 55% / Panathinaïkos, 45 %

Groclin - Bordeaux

Bordeaux, quant à lui, mettra le cap vers l’inconnu où ils affrontent les Polonais de Groclin en 1/16ème de l’UEFA. Mais inconnu ne veut pas dire médiocre loin de là. Preuve en est les belles éliminations infligées au Hertha Berlin (0-0 / 1-0) et au Manchester City de Nicolas Anelka (1-1, 0-0). Au vu de ces résultats, la défense de Groclin semble terriblement solide avec un petit but encaissé seulement en 4 matches européens. Une défense qui repose sur un gardien aux réflexes étonnants nommé Marius Liberda, et une paire de défenseurs centraux plutôt costaud avec Zajac et Krizanac. On retrouve également dans cette équipe l’ancien Havrais Wieszczycki, le milieu international Pawlak et un buteur de talent Mila.
Toutefois, à condition d’être sérieux dans la préparation et créatif dans le jeu, la tâche des bordelais est loin d’être insurmontable. Elle leur offre en tous cas une chance réelle de figurer en 1/8ème.

Les réactions :

Charles Camporo, directeur administratif des Girondins de Bordeaux : «Je dirai avant tout qu'il faut faire preuve de prudence. Il va falloir rapidement essayer de voir ce que vaut cet adversaire. Déjà son parcours, avec les éliminations du Herta Berlin et de Manchester City, situe la valeur de cette équipe. Aujourd'hui, ils sont 5e de leur championnat avec 22 points. En plus, nous allons devoir aller en Pologne en février, une période de l'année où les terrains sont difficiles. Quant au fait de jouer le match retour à domicile, je me demande aujourd'hui si cela constitue véritablement un avantage.»

Côte Maxifoot : Bordeaux, 70% / Groclin, 30 %

Marseille - Dniepropetrovsk

Rassuré par sa qualification en Coupe UEFA, glanée de haute lutte dans l’enfer de Belgrade, l’OM se voit proposer un adversaire on ne peut plus abordable sur le papier avec Dniepropetrovsk, club ukrainien au nom imprononçable. Mais pas inconnu car cette équipe avait déjà affronté les Girondins de Bordeaux en ¼ de finale de C1 en 1985 à l’époque des Tusseau, Tigana, Giresse et Bernard Lacombe. Il y avait même un certain Fernando Chalana qui avait réussi son seul fait de gloire face à ce club en réussissant le penalty décisif pour la qualification. Pour en revenir au temps présent, Dniepr a réussi à se hisser à ce tour en éliminant deux clubs de bon niveau. Tout d’abord les Allemands de Hambourg (1-2 / 3-0) ridiculisés en Ukraine, puis les Croates du Dinamo Zagreb (2-0 / 1-1). Les individualités à ressortir du bloc ukrainien étant l’attaquant explosif Oleg Venglinski, le solide défenseur central Maksymyuk ou encore le milieu international Radchenko.
Il est clair que le déplacement au match retour à Dniepr ne sera pas de tout repos. Il faudra absolument que l’OM retrouve sa forme de début de saison au vélodrome pour franchir cet écueil qui pourrait s’avérer typiquement piégeux.

Les réactions :

Albert Emon, entraîneur adjoint de l’OM : «Il va falloir rapidement que nous récupérions des cassettes de cette équipe car leur championnat est terminé et nous ne pourrons pas les voir sur le terrain. Il ne faut pas être surpris de rencontrer ce genre d'équipes à ce stade de la compétition. Ils ont déjà passé trois tours en UEFA et ce n'est pas un hasard. J'ai déjà eu l'occasion de joueur à Dnipropetrovsk. Le voyage sera long pour nos supporteurs. Mais je suis sûr qu'ils nous suivront.»

Côte Maxifoot : Marseille, 75% / Dniepr, 25 %

Les autres affiches de ces 1/16èmes de finale sont avares de gros chocs. Retenons toutefois le duel entre Gaziantepspor, bourreau des Lensois au tour précédent, et l’AS Roma, l’affrontement entre Benfica et Rosenborg, le face à face entre Brondby et Barcelone ou encore la double opposition hispano-turque avec Valence contre Besiktas et Galatasaray face à Villareal.

En résumé, les chances des quatre clubs français engagés en Coupe UEFA d’accéder aux 1/8èmes de finale sont en majorité plutôt bonnes. Si les Sochaliens devront se surpasser face à l’ogre interiste et les Auxerrois se méfier terriblement du Panathinaïkos, la déception serait grande en revanche de voir Bordeaux et l’OM se prendre les pieds dans le tapis.




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