Espagne : la mauvaise spirale du Barça relance tout !
Battu pour la deuxième fois de rang en Liga samedi sur le terrain de la Real Sociedad (0-1), le FC Barcelone conserve la tête du championnat espagnol mais voit l'Atletico Madrid et le Real Madrid revenir à respectivement trois et quatre points à six journées de la fin.
Il y a dix jours encore, le FC Barcelone trônait tranquillement en tête de la Liga avec neuf points d'avance sur l'Atletico Madrid et dix sur le Real Madrid. Les portes d'un deuxième sacre consécutif semblaient grandes ouvertes pour les Blaugrana.
Une avance qui fond comme neige au soleil…
Seulement, en une semaine, tout a bien changé. Il y a d'abord eu la défaite au Camp Nou face au Real Madrid (1-2) dans le Clasico, puis un nouvel accroc sur le terrain de la Real Sociedad (0-1) samedi à l'occasion de la 32e journée de Liga. Un revers plus ou moindre prévisible puisque le club catalan est maudit au stade d'Anoeta. Depuis le retour des Basques parmi l'élite en 2010-2011, le champion d'Europe ne s'est plus imposé dans cette enceinte !
Pendant ce temps, l'Atlético Madrid contre l'Espanyol Barcelone (3-1) et le Real Madrid face à Eibar (4-0) ont fait le plein. Si bien qu'ils pointent désormais à respectivement trois et quatre unités du leader catalan, pouvant plus que jamais espérer le coiffer sur le fil. Après le revers de samedi, l'entraîneur barcelonais, Luis Enrique, a lui-même concédé qu'aucun scénario n'est à écarter. «Nous restons leaders après la 32e journée. Il reste six journées, c'est une Liga très ouverte, passionnante et le meilleur gagnera. Mais les considérations pessimistes qui vont sûrement nous accompagner les jours prochains n'aideront pas l'équipe», a prévenu l'Espagnol, qui croit toutefois en la force mentale de son groupe.
L. Enrique - «se relever immédiatement»
«Ce n'est pas un bon jour pour nous, c'est évident. (…) Mais il faut se relever immédiatement. Il faut penser que mercredi nous avons l'opportunité de nous qualifier pour les demi-finales de la Ligue des Champions (contre l'Atlético de Madrid, 2-1 à l'aller) et que le week-end prochain nous recevons Valence à la maison et nous aurons besoin de tous les supporters», a-t-il lancé. «C'est une merveilleuse opportunité de démontrer que nous sommes la meilleure équipe du monde. (…) Je n'ai aucun doute sur le fait que nous allons rivaliser.»
Dans son malheur, le Barça a de la chance. En effet, le champion en titre devance à la fois l'Atletico Madrid (2-1, 2-1) et le Real Madrid (4-0, 1-2) au bilan des confrontations directes. Or, c'est ce critère - et pas la différence de buts générale - qui est pris en compte en Liga en cas d'égalité de points au classement. Autrement dit, le club catalan dispose en réalité de quatre et cinq points d'avance sur ses deux rivaux. Mais au vu de la période délicate qu'il traverse (3 matchs de suite sans victoire en championnat), le Barça n'a pas le droit de s'endormir sur son petit matelas…
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