Real : sa réputation, son surpoids, la colère de Zidane... James Rodriguez met les choses au clair !
Pointé du doigt en raison de sa forme physique et de son attitude au Real Madrid, James Rodriguez a tenu à intervenir face aux journalistes. L'occasion pour le milieu colombien de redorer une image ternie ces derniers mois.
Cette saison, James Rodriguez (24 ans) a tout du mauvais élève. De mauvaises copies rendues, de nombreuses absences pour cause de blessure ou de méforme, des écarts de conduite… Rien à voir avec le joueur étincelant du précédent exercice.
En effet, le Colombien a été critiqué pour un supposé surpoids, tandis que sa réputation de fêtard l'a poursuivi, tout comme la police à 200 km/h alors qu'il se rendait à l'entraînement du Real Madrid au début du mois. Une aubaine pour la presse espagnole qui, sans compter les rumeurs de transfert qui l'envoient à Manchester United ou au Paris Saint-Germain, ne s'est pas gênée pour lui tomber dessus. Du coup, une mise au point s'imposait.
James Rodriguez n'est pas gros !
«Ça m'emmerde beaucoup ce qu'il se dit, a réagi l'ancien Monégasque en zone mixte après le match nul contre le Bétis Séville dimanche (1-1). Les personnes proches de moi savent comment je me suis comporté. Je dois beaucoup à mon attitude et j'essaie toujours de prendre soin de moi. Je suis un grand professionnel. Ce qu'il se dit sur le fait que je sorte la nuit est un mensonge. Ça m'emmerde de voir que l'on doute de moi et que l'on dise que je suis trop gros.»
Le genre de rumeurs qui ont probablement incité le nouvel entraîneur, Zinédine Zidane, à privilégier Isco (23 ans) pour épauler la «BBC» . Et pour ne rien arranger, James Rodriguez a agacé le technicien français lors de la victoire du Real contre le Sporting Gijon (5-1, le 17 janvier) en se contentant d'un échauffement jugé beaucoup trop rapide. Mais le milieu offensif a tenu à s'expliquer.
Un simple malentendu avec Zidane
«Je ne savais pas que je devais poursuivre mon échauffement. On ne s'est pas parlé. C'est Zidane qui commande et j'ai une bonne relation avec lui. Nous avons beaucoup discuté» , s'est-il défendu, histoire de calmer le jeu avec Zidane. Il faut dire que l'international colombien n'a pas intérêt à se retrouver dans le collimateur de son nouvel entraîneur qui dessine actuellement les contours de son équipe type.
Mais après les mots, Zidane attendra probablement des actes sur le terrain de la part d'un joueur que l'on sait capable de se hisser au niveau des attaquants merengue.
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