PSG : le projet qatarien, Varane n'y croyait pas...
Considéré comme un futur crack lorsqu'il évoluait au Racing Club de Lens, Raphaël Varane avait suscité les intérêts de plusieurs cadors européens dont le Paris Saint-Germain. Mais à l'époque, le futur international français était plutôt sceptique quant au projet parisien.
Recaler le Paris Saint-Germain à l'âge de 18 ans, c'est possible. La preuve avec Raphaël Varane (22 ans) en 2011. Il faut dire que le défenseur central avait plusieurs grands clubs à ses pieds. Et surtout, alors que Qatar Sports Investments venait de s'installer à Paris, le projet du club de la capitale n'emballait pas vraiment le jeune Lensois.
«A mes yeux, le projet qatarien était encore un peu flou, a confié le joueur du Real Madrid au quotidien Le Parisien. Je n'arrivais pas à me projeter, car je ne savais pas comment le PSG allait évoluer. Ce n'était pas le club qui me correspondait à cette période. Le Real était un choix plus logique.» D'autant qu'un certain Zinedine Zidane l'incitait à rejoindre les Merengue, ce qui a forcément pesé dans la balance.
Varane ne regrette rien
Quatre ans plus tard, Varane constate probablement la solidité du projet parisien. Mais pas de quoi regretter son choix, lui qui a fini par s'imposer chez les Merengue afin de devenir l'un des tout meilleurs défenseurs au monde. «Ces quatre dernières années, j'ai passé certains caps. J'ai connu des hauts, des bas, des très bonnes saisons, des bons matchs, des moins bons», a résumé le natif de Lille, qui a dû se battre derrière Pepe et Sergio Ramos pendant longtemps.
«J'ai 22 ans, mais j'ai déjà vécu beaucoup de choses, côtoyé des entraîneurs et des joueurs différents. Aujourd'hui, j'ai déjà pas mal d'expérience pour mon âge. Je suis plus complet. C'est peut-être ce qui peut faire la différence.» Reste à savoir si Varane aurait eu la même trajectoire à Paris, où il aurait également dû patienter dans l'ombre un moment à l'image de Marquinhos. En attendant, l'international français, lui, a déjà remporté une Ligue des Champions (2014)…
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