Petit à petit la pression monte. Jeudi, à deux jours du premier des quatre Clasico qui doivent mettre aux prises le Barça et le Real en moins de trois semaines, José Mourinho lançait les hostilités. Ce vendredi, c'est au tour de Cristiano Ronaldo de rappeler l'importance capitale de ces événements. Le Portugais met ses coéquipiers face à leurs responsabilités.

Le terrain sera seul juge, mais le Clasico ne serait pas le Clasico sans toutes ces petites phrases, ces déclarations polémiques ou appelant à l'union sacrée qui animent les coulisses des chocs entre le FC Barcelone et le Real Madrid. Jeudi, l'entraîneur madrilène José Mourinho allumait la première mèche.

Pour le Portugais, le Barça suscite trop de clémence des instances dirigeantes et des arbitres, là où le Real est sanctionné, selon lui, avec une extrême sévérité. Ce vendredi, changement d'acteur et de discours. La star des Merengue, Cristiano Ronaldo, passe quant à lui un message à ses coéquipiers. Les quatre rencontres face aux Barcelonais décideront du sort de la saison madrilène.

«Tout peut se gagner…ou se perdre !»

Alors pas question d'accepter une quelconque suprématie catalane après le 5-0 de l'aller en championnat. «C'est le moment où tout peut se gagner ou se perdre, explique Ronaldo dans le Corriere dello Sport. Je ne peux même pas imaginer que le Real Madrid passe deux ou trois saisons sans gagner de titre. Nous sommes quand même en train de parler du plus grand club du monde, ou l'un des plus grands.»

Si une victoire en championnat samedi à Santiago Bernabeu s'avèrerait plus honorifique que décisif dans la lutte pour le titre en Liga – le Real pointe à 8 points du Barça -, les Clasico suivants seront déterminants dans la quête de titre(s). Mercredi prochain, il y a la victoire en Coupe du Roi à la clé. Et les mercredi 27 avril et mardi 3 mai, en Ligue des Champions, c'est d'un billet pour la finale dont il s'agira. Et Ronaldo d'insister : «Nous n'avons rien gagné l'an dernier et nous devons atteindre au moins un de nos objectifs cette saison !» C'est dit…

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