Le TOP déclarations revient cette semaine avec les déclarations de Scolari et de Rehhagel après la finale de l'Euro, les révélations de Rooney, le franc-parler de Cantona et le bilan de Santini et Blatter.

Maxifoot vous recense un listing des dix déclarations les plus intéressantes, pertinentes, ou originales de la semaine. A ne pas manquer pour avoir un oeil complet sur toute l'actu de la semaine !

Luiz Felipe Scolari : «Cela fait mal»

«Cela fait mal. C'est difficile à accepter, mais il faut l'accepter, ils ont été meilleurs. Une inattention peut conduire à une défaite. Je veux m'excuser au nom de tous parce que nous n'avons pas réussi à donner la joie ultime de l'Euro à tous les Portugais. Ne vous laissez pas abattre par une défaite, nous avons encore beaucoup à faire pour le Portugal» a déclaré très triste le sélectionneur brésilien de l'équipe du Portugal après la défaite de son équipe en finale face à la Grèce (1-0).

Otto Rehhagel : «Un jour fantastique»

«C'est un jour fantastique pour le football grec et pour le football européen. Aujourd'hui, nous avons joué avec nos propres forces et la sélection grecque a écrit un chapitre historique de son football ici. Il va y avoir des scènes (de jubilation) inimaginables à Athènes quand nous allons rentrer lundi. Angelos Charisteas a été l'une des vedettes de ce tournoi» a indiqué l'heureux sélectionneur allemand Otto Rehhagel. Sa formation rentre dans l'histoire du football européen en battant chez lui le Portugal.

Angelos Charisteas : «Le plus grand moment de ma carrière»

Le grand attaquant du Werder Brême Angelos Charisteas (24 ans) n'en revient toujours pas. Il a permis à la Grèce d'être championne d'Europe grâce à son coup de tête victorieux. «Je suis très heureux, très ému. Nous sommes la meilleure équipe de football d'Europe. Je crois que ce moment est unique, on ne le revivra peut-être jamais et je crois qu'on le méritait. Nous sommes arrivés à ce niveau en gagnant contre de très de grandes équipes et aujourd'hui nous avions face à nous une très bonne équipe portugaise. Malgré tout on a pu remporter le trophée. C'est le plus grand moment de ma carrière» a avoué l'unique buteur de la finale.

Theodoros Zagorakis : «Historique»

«Je ne peux pas exprimer ce que je ressens, je n'ai pas les mots, c'est plus que de la joie. Je veux féliciter tous ceux qui sont impliqués dans cette victoire. Nous avons fait quelque chose de grand, d'historique ici, au Portugal. Nous dédions cette Coupe à tous les Grecs à travers le monde» a déclaré fou de joie le capitaine grec qui a soulevé la Coupe. Zagorakis (32 ans) a d'ailleurs été élu homme du match mais également meilleur joueur de l'Euro 2004.

Yannis Vardinoyannis : «La victoire de la Grèce est un accident»

Le principal actionnaire du Panathinaïkos Yannis Vardinoyannis est sans appel. Pour lui, le football grec est toujours au fond du gouffre à cause des difficultés financières et de la violence des supporter malgré la victoire de l'équipe nationale à l'Euro 2004. «Le succès de l'équipe nationale est un accident. Cela n'a rien à voir avec le football grec» a-t-il déclaré à nos confrères de Onze Mondial. Une réalité masquée par l'euphorie engendrée par la fantastique victoire de l'équipe nationale.

Eric Cantona : «Je ne suis pas pour la France»

L'ancien enfant terrible du football français Eric Cantona (38 ans) fait toujours autant parler de lui. De passage au Portugal à l'occasion d'un tournoi de beach soccer, l'ancienne idole de Manchester United a en effet déclaré sur la chaîne de télévision portugaise RTP : «Je ne soutiens pas la France, je suis Français mais pas intéressé par la France (…). J'aurais aimé naître en Angleterre, c'est mon pays» . Du Cantona dans le texte.

Wayne Rooney : «J'ai failli arrêter le football»

L'une des grandes révélations de l'Euro 2004 Wayne Rooney (18 ans) a avoué dans une interview au Sun qu'il avait envisagé ne pas devenir footballeur professionnel : «J'avais l'impression de rater beaucoup de choses, parce que je ne pouvais pas passer du temps avec mes amis et avoir les mêmes activités qu'eux. Certains jours je ne voulais pas aller m'entraîner. Mes parents m'ont dit : «Si tu veux devenir professionnel, tu dois savoir faire des sacrifices» . Je savais que pour devenir pro il me fallait beaucoup travailler, mais c'était parfois difficile» . Un aveu qui en dit long sur la motivation du jeune phénomène anglais. Il l'a prouvé en marquant 4 buts en autant de matchs lors de l'Euro 2004.

Jacques Santini : «Un échec collectif»

«Lorsqu'on parle sport collectif, il y a un échec à partager. J'assume une partie par rapport à des choix et des principes de jeu, mais il y a aussi, dans le contexte, certains éléments qui font penser que c'est également un échec collectif, non pas seulement des joueurs et du staff, mais encore, peut-être, de tout l'environnement du foot français» a indiqué le sélectionneur français à l'Euro Jacques Santini lors de l'émission Telefoot. Santini part à Tottenham avec un bilan positif en équipe de France (22 victoires, 4 nuls et seulement 2 défaites).

Joseph Blatter : «Un bilan sportif mitigé»

Le président de la Fédération internationale de football (FIFA) Joseph Blatter (68 ans) tire les enseignements de l'Euro 2004 à l'occasion d'une interview au bi-hebdomadaire allemand Kicker paru jeudi. Un «bilan sportif mitigé» selon Blatter. «Mais à la fin, les Grecs, avec leur football défensif, sont montés sur la plus haute marche, a-t-il souligné. Sans vouloir dénigrer leur performance, (j'estime que), si beaucoup d'entraîneurs prennent l'exemple sur eux et Otto Rehhagel (l'entraîneur allemand de l'équipe grecque), nous verrons dans les prochaines années un football-résultat» a mis en garde le Suisse qui admet tout de même que la Grèce n'a pas volé son trophée.

Luis Figo : «Bilan positif»

«La Grèce n'a pas un football très spectaculaire mais il est extrêmement efficace. Le parcours (du Portugal à l'Euro) est très positif. Je pense que tout au long de ce Championnat les gens ont été heureux. Malheureusement, le dénouement n'a pas été celui que nous attendions. C'est dur pour nous et pour le peuple portugais qui espérait, tout comme nous, remporter une victoire importante, mais je pense que nous allons tirer des leçons positives de tout cela» a déclaré le capitaine déçu du Portugal Luis Figo.

Merci et à la semaine prochaine !

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