Les soupçons étaient visiblement fondés. Accusés de corruption dans la désignation des pays organisateurs des Coupes du monde 2018 et 2022, deux officiels de la FIFA ont écopé d'une suspension de leurs fonctions allant de un à trois ans. Quatre autres officiels ont été suspendus pour avoir violé le code de déontologie de l'instance mondiale du football.

Six officiels de la FIFA ont été suspendus de leurs fonctions

Le Comité d'éthique de la FIFA (au sein duquel figure notamment Dominique Rocheteau) a décidé de suspendre six officiels de toute activité liée au football, pour avoir violé plusieurs articles de son code de déontologie, indique un communiqué de l'instance mondiale du football ce jeudi. Parmi eux, les deux membres du comité exécutif soupçonnés de corruption dans la désignation des pays organisateurs des Coupes du Monde 2018 et 2022, Reynald Temarii et Amos Adamu.

Les Mondiaux 2018 et 2022 déjà entachés

Le premier a été suspendu pour un an et condamné à une amende de 5 000 francs suisses pour être intervenu dans le vote. Le second a été le plus lourdement condamné. Il écope d'une «interdiction d'exercer toute activité relative au football pour une période de trois années et une amende de 10 000 francs suisses» , indique la FIFA. Pour rappel, Temarii et Adamu auraient respectivement réclamé 570 000 euros et 1,6 million d'euros en échange de leur vote.

Les quatre autres ont été condamnés pour avoir été en relation avec le processus de désignation des villes hôtes des Mondiaux 2018 et 2022. Le membre honoraire de la CAF Ismael Bhamjee a écopé d'une suspension de quatre ans. Le secrétaire général de la Fédération tonguienne Ahongalu Fusimalohi et le membre du comité arbitres de la FIFA Amadou Diakité ont écopé d'une suspension de trois ans.

Enfin, le président de la chambre de règlement des différends de la FIFA Slim Aloulou a écopé d'une suspension de deux ans. Alors que le nom des pays organisateurs n'est pas encore connu, les Mondiaux 2018 et 2022 sont déjà entachés par les affaires…