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Les 10 plus belles finales de la
Coupe de France
Vainqueur en 1982, le PSG cherche a conservé la Coupe. En face, Nantes, champion incontestable, tente de réaliser le premier doublé de son histoire. L'affiche de la finale 1983 est explosive et elle tiendra ses promesses.

1983 :  Paris SG - FC Nantes 3-2 

Buts : Zaremba (3ème), Susic (66ème), Toko (81ème) pour PSG, Baronchelli (17ème), Touré (41ème) pour Nantes. 

Paris SG : Baratelli - Tanasi, Pilorget, Bathenay(Dahleb 50), Lemoult ­ Zaremba, Fernandez, Susic ­ Rocheteau, Toko, N'Gom (Entr. : Peyroche) 

Nantes : Bertrand-Demanes - Ayache, Rio, Bossis, Bibard(Picot 83) ­ Adonkor, Tusseau(Muller 73), Touré ­ Baronchelli, Halilhodzic, Amisse (Entr. : Suaudeau). 

Le Parc des Princes est archi comble pour cette finale de Coupe de France du 11 juin 1983. Les cinquante mille spectateurs ne se sont pas trompés, ils vont assister à un match débridé digne des confrontations antérieures aux années soixante où la spontanéité et la fraîcheur l'emportaient sur la tactique.
Le Paris Saint-Germain est l'équipe idéale pour ce genre de rencontre enlevée. Tenants du trophée (cf. Encyclopédie Coupe n°7), les Parisiens forment une véritable armada faite pour la Coupe de France. En un an, ils ont gagné en régularité accrochant une belle troisième place en championnat, cela se ressent également en Coupe de France où ils éliminent Strasbourg, Brest puis Tours sans coup férir. Le milieu de terrain parisien est irréprochable. Luis Fernandez est devenu le patron de l'équipe, il a accru son volume de jeu et sa présence tout au long de la saison, ce qui lui a permis de glaner ses premiers galons tricolores. Le créateur s'appelle Safet Susic. Arrivé en janvier suite à un désaccord avec la fédération Yougoslave, il éclabousse, depuis, la France de toute sa technique. Le reste de l'effectif est solide. Baratelli, Bathenay, Pilorget, Lemoult et le nouveau venu, Zaremba, donnent une belle assise défensive à l'équipe. En attaque, les Parisiens misent sur l'expérience de Toko et de Rocheteau. Pourtant, le favori de la finale se nomme FC Nantes. Champions de France incontestés avec dix points d'avance sur Bordeaux et onze sur le PSG, les Nantais ont dominé la saison de bout en bout. Coco Suaudeau, le nouvel entraîneur nantais, a réussi un coup de maître pour sa première année et il rêve du doublé après lequel Nantes court depuis toujours. En Coupe, les Canaris n'ont connu qu'une seule frayeur en quart de finale contre le Racing Paris 1, Picot ne leur donnant la qualification qu'à une minute de la fin du match. Malgré le départ du légendaire Henri Michel, l'équipe nantaise a impressionné tous ses adversaires. La défense composée de Bertrand-Demanes, Bibard, Rio, Bossis et Ayache n'a pas d'équivalent en France. L'attaque fonctionne à merveille, Amisse et Baronchelli joue leur rôle de pourvoyeurs de ballon pour le fantastique buteur qu'est Vahid Halilhodzic. C'est en milieu de terrain que la qualité nantaise s'est le plus démontrée. Tusseau est irréprochable et deux jeunes, Adonkor et Touré, ont été époustouflants. Le premier, de la même famille que Desailly, possédait le même style de jeu athlétique. Quant à Touré, il représente le joueur physique et technique que le pays attendait.

Rien ne prédispose ses deux blocs à la solidité reconnue à offrir un spectacle décousu sauf, peut-être, un fait de jeu inattendu qui viendrait troubler leur sérénité. Cet acte imprévu se traduit par un but parisien, dès la troisième minute de jeu. Zaremba, décalé par Susic, transforme un coup-franc par une frappe de mule de vingt-cinq mètres à ras de terre. Le FC Nantes réagit immédiatement et se rue à l'attaque. Le numéro dix, José Touré est très en vue, il multiplie les gestes techniques, un retourné acrobatique passe de peu au-dessus du but. A la dix-huitième minute, Adonkor récupère un ballon, ajuste une passe millimétrée dans l'espace pour Baronchelli. Plus véloce, il déborde la défense et d'une balle piquée remet les équipes à égalité. Le jeu pourrait alors se calmer, ce n'est pas le cas. Nantes a la maîtrise du ballon mais les Parisiens se montrent les plus dangereux par des attaques tranchantes. A quatre minutes du repos, Adonkor (encore et toujours) centre sur Touré qui réalise alors le geste parfait, celui que tout footballeur rêve de faire une fois dans sa vie. Il contrôle de la poitrine, effectue deux jongles au nez et à la barbe de Lemoult et Pilorget et reprend le ballon du gauche avant qu'il ne touche le sol. La frappe est parfaite et se loge dans le petit filet. En l'espace de quelques secondes, José Touré s'est mué en "Brésilien", son nouveau surnom. Des Nantais, avec l'avantage au tableau d'affichage, semblent intouchables. En plus, le Paris SG perd Bathenay victime d'un claquage à l'entame de la deuxième période. Le jeu de Nantes s'étiole au fil des minutes. Excès de confiance, fatigue, Nantes perd ses marques et Halilhodzic, de façon inhabituelle, manque le K-O à deux reprises. Fernandez commence à prendre l'ascendant en milieu de terrain, il est présent partout. Susic, à la soixante-cinquième minute, se bat, chipe le ballon dans les pieds d'Adonkor et de vingt mètres, ajuste une frappe terrible en pleine lucarne. A deux buts partout, le combat a changé d'âme. Le PSG est bien une grande équipe de coupe. A la quatre-vingt-deuxième minute, Susic se joue de la défense nantaise, sert Toko sur un plateau qui conclut victorieusement son face à face avec Bertrand-Demanes. Nantes tente de revenir au score mais il est trop tard et Adonkor, le héros malheureux avec Touré, est expulsé. Le doublé s'envole.

Au coup de sifflet final, Francis Borelli, le président parisien, exulte et comme l'année précédente, s'agenouille pour embrasser la pelouse, sa pelouse du Parc des Princes. Le Paris SG remporte la Coupe de France pour la deuxième année consécutive. Dominque Bathenay rejoint le recordman lillois des victoires en Coupe, Marceau Sommerlynck, avec cinq succès à son palmarès. Georges Peyroche quitte le banc parisien avec un magnifique cadeau d'adieu auquel il a grandement contribué.

Les deux révélations de cette finale, Adonkor et Touré, ne connaîtront jamais la gloire. Adonkor périra quelques mois plus tard dans un accident de voiture. Touré ne supportera jamais son statut de star. Nantes, club formateur et modeste financièrement, se fera piller et ne confirmera pas son écrasante domination de la saison 1982-83. A l'inverse, le Paris SG de Francis Borelli et de Luis Fernandez, est sur la route de la consécration avec le titre de champions de 1985-86.

Les autres finales :

1984 : FC Metz - AS Monaco 2-0 a.p.
Le rapport de force est déséquilibré, Monaco possède neuf internationaux contre un seulement pour Metz. Pourtant, les Lorrains affichent leurs valeurs habituelles, solidarité, courage, culot, qui leur permettent d'atteindre la prolongation et d'anéantir les Monégasques par Hinschberger et Kurbos. Le FC Metz, l'un des clubs les plus réguliers de l'élite, gagne enfin la Coupe, quarante-six ans après un premier échec.

1985 : AS Monaco - Paris SG 1-0
Le Paris SG a vécu une saison calamiteuse avec une treizième place en championnat, la plus mauvaise défense et surtout de nombreuses querelles internes. Il ne reste que la Coupe aux Parisiens pour sauver les meubles. Le pari est, cette fois-ci, manqué. Démontrant leurs limites, ils laissent des Monégasques, solides à défaut d'être spectaculaires, s'imposer sur un but de Genghini.

Vivian Massiaux

 
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