Soirée ubuesque ce dimanche au Groupama Stadium. Suite à l'interruption du match entre l'Olympique Lyonnais et l'Olympique de Marseille dès la 5e minute après le jet d'une bouteille sur la tête de Dimitri Payet, l'arbitre Ruddy Buquet a d'abord décidé de faire rejouer la rencontre avant de changer d'avis (voir brève 22h43). Un revirement condamné par le président de l'OL, Jean-Michel Aulas, au micro de Prime Vidéo.
"C'est une situation assez paradoxale. Effectivement, la bouteille lancée sur Dimitri a créé une situation incroyable, les services de sécurité ont tout de suite réagi puisque l'individu a été interpellé. On avait, avec le Préfet, imaginé que le match pouvait reprendre et l'arbitre avait décidé de la reprise du match. Quand l'arbitre est revenu l'annoncer aux joueurs, il y a eu réaction extrêmement violente de la part de Marseille, qui ne comprenait pas et a exigé que l'arbitre aille prendre des nouvelles de Dimitri, a indiqué le dirigeant rhodanien. La décision est vraiment incompréhensible puisque devant tout le monde, et j'étais présent, l'arbitre avait pris cette décision. A-t-il raison ou tort ? Ce n'est pas à nous de juger. On est bien organisés ici sur le plan de la sécurité et l'auteur a été incarcéré, on pense que le match pouvait reprendre sans aucun problème."
Relancé par Thierry Henry, qui l'a invité à préciser ses propos, le boss de l'OL a ensuite résumé le fond de sa pensée : "Ce que je critique, ce n'est pas le fait qu'on ait arrêté tout de suite, mais c'est le changement de décision, qu'on ait tergiversé pendant deux heures." Le tout en envoyant tout de même une petite charge à l'OM au passage…
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