La crise continue de s’envenimer à Nice. Dans un long communiqué publié jeudi soir, la Populaire Sud est sortie du silence pour défendre ses membres après les incidents survenus dimanche au centre d’entraînement. Le groupe ultra assure que le rassemblement était "spontané", né d’une "colère accumulée", et affirme n’avoir "initié ni coordonné" ce mouvement. Surtout, la PSSN conteste fermement toute violence physique, en s’appuyant sur la préfecture des Alpes-Maritimes, qui a indiqué que les forces de l’ordre n’avaient relevé "aucune scène de violences ciblées" ni blessé sur place.
Les ultras s’en prennent ensuite ouvertement au communiqué signé par les joueurs, qu’ils accusent de "calomnie" et "d’allégations fausses". Ils dénoncent également l’attitude d’un "coach aux abois" qui, selon eux, a "tourné sa veste du jour au lendemain" pour afficher un front uni avec son vestiaire. INEOS et la direction ne sont pas épargnés : la PSSN critique des actionnaires "invisibles" et des dirigeants accusés de "cautionner" une version des faits qu’ils jugent déformée. Le groupe réclame une enquête "rigoureuse et impartiale", uniquement basée sur des faits.
Enfin, la Populaire Sud acte une rupture totale avec l’équipe et annonce un boycott clair : "le prochain match, les prochains matchs". S’estimant salis et trahis, les ultras affirment que les joueurs "ne les intéressent plus", tout en insinuant qu’ils pourraient eux aussi demander des comptes sur certains "dérapages" circulant selon eux autour du vestiaire. Une prise de position qui accentue encore un climat déjà explosif autour de l’OGC Nice.