Contraint de composer avec des départs importants cet été, Eric Roy s’étonne de la stratégie de son président Denis Le Saint. L’entraîneur de Brest pensait bénéficier d’un budget supérieur afin de bâtir un effectif plus compétitif.
"En arrivant en Ligue des Champions (la saison dernière, ndlr), j'imaginais qu'on pouvait se consolider dans le coeur du championnat et se dire qu'on pouvait jouer entre la 5e et la 12e place chaque année, a avoué le coach brestois sur RMC. Donc tu as envie d'avoir un budget qui correspond à ce coeur du championnat. Mais aujourd'hui on en est loin."
"Je n'ai rien contre ma direction ni contre mon président, et je comprends sa position. Avec les droits TV, toutes les incertitudes dans le football français aujourd'hui, je comprends qu'il ait envie de se sécuriser pour les prochaines saisons, a poursuivi Roy. Et si j'ai joué un rôle là-dedans, tant mieux pour l'avenir du Stade Brestois. Mais quand tu vois que Metz a plus de budget que toi alors qu'il arrivent de Ligue 2 et que toi tu sors de la Ligue des Champions, tu ne comprends pas."
Le technicien a néanmoins accepté le défi proposé. "Si je n'avais pas envie de suivre la règle du jeu, je serais parti", a-t-il conclu.
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