Deux joueurs de l'équipe de France ont été entendus en qualité de témoin dans le cadre d'une affaire de proxénétisme, deux autres devraient l'être prochainement. Parmi eux, deux évoluent à l'étranger, un autre dans un club du Sud de la France. L'un des joueurs aurait eu des rapports tarifés avec une mineure.

Déjà écornée, l'image des Bleus ne va pas s'arranger

Selon une information révélée en exclusivité par M6 samedi soir dans son journal télévisé, quatre joueurs de l'équipe de France seraient impliqués dans une affaire de moeurs qui pourrait faire grand bruit dans les jours et les semaines à venir. A l'origine, la police enquêtait depuis plusieurs mois sur un réseau de proxénétisme qui sévissait via un établissement nocturne du quartier des Champs Elysées à Paris, et sur un entremetteur en particulier qui aurait présenté des filles parmi lesquelles figurerait une mineure au moment des faits.

La présomption d'innocence prévaut

L'affaire a pris une tout autre tournure quand la police judiciaire a découvert quatre noms de joueurs parmi la clientèle, dont un aurait eu une relation suivie et tarifée avec la mineure en question (3 ans de prison et 45 000 euros d'amende encourus). Deux joueurs ont déjà été entendus en qualité de témoins au sujet de la plus jeune des prostituées, désormais majeure. Les deux autres devraient l'être prochainement. Si les noms n'ont pas été révélés, deux des joueurs évolueraient à l'étranger (dont un au moins en Angleterre), un troisième serait dans un club du Sud de la France. L'un d'eux jouerait au poste de milieu offensif.

Pour l'heure, la prudence est de mise. Aucun joueur n'ayant été placé en garde à vue, la présomption d'innocence reste plus que jamais de mise. «On a fait le choix de ne pas révéler leur identité. Aujourd'hui, on ne leur reproche rien, mais on va essayer de confronter leurs déclarations à celles qui ont été faites et recueillies au cours de l'enquête, à savoir celles des filles et peut-être celles du proxénète présumé» , a déclaré l'un des journalistes de M6 à l'origine du scoop, François Vignolle, samedi soir au micro d'Europe 1.