Paul Le Guen a été accueilli en grandes pompes par la Fédération du Cameroun. Les dépenses occasionnées pour la cérémonie d'intronisation du nouveau sélectionneur des Lions Indomptables, ont choqué parmi la population et les médias locaux. Le détail des festivités.

L'arrivée du nouveau sélectionneur des Lions Indomptables, Paul Le Guen, sur le sol camerounais a défrayé la chronique. L'accueil réservé par sa nouvelle Fédération de tutelle, a largement dépassé le cadre des petits fours. Le quotidien camerounais Le Messager révèle ce lundi que les dépenses occasionnées pour l'évènement, soit trois jours de réception, s'élèvent à 150 millions de francs CFA, soit environ 230 000 euros. Un coût assumé par le Trésor Public qui ne manque pas de faire grincer des dents dans la population et les médias locaux.

Ministres et anciens joueurs tous frais payés

D'abord, le samedi 25 juillet, Le Guen est accueilli par 2 000 personnes, «des groupes de danses et autres supporters mobilisés à l'aéroport international de Yaoundé-Nsimalen» , raconte le journal camerounais. Le lendemain, l'ancien entraîneur du PSG rencontre à l'hôtel Hilton le ministre des Sports et de l'Education physique, avant d'apparaître à la foule le temps d'un match amical. Les festivités s'emballent réellement le troisième jour. «Le Palais polyvalent des sports de Yaoundé est pris d'assaut par des centaines de personnes, des groupes de danses et des invités de prestige.

Sept des anciens ministres en charge des sports au Cameroun ont été invités. Idem pour cinq des anciens capitaines de cette équipe dont certains ont été déplacés de l'occident et logés… aux frais du contribuable» , poursuit Le Messager. Parmi eux, François Omam Biyick et Jacques Songo'o. «Une fois le contrat signé par Paul Le Guen, il y a à manger et à boire. Mais encore… des frais de taxi ou de carburant pour tous ces convives.» Le journal camerounais n'hésite pas à mettre franchement les pieds dans le plat. «Si les anciens ministres ont refusé le pactole d'un million par personne proposé pour l'occasion, d'autres ne se sont pas gênés pour passer à la caisse. 500, 200, 150 mille francs CFA distribués ça et là…» , accuse Le Messager.

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