Bayern : Upamecano joue carte sur table
En position de force sportive et contractuelle, Dayot Upamecano aborde son avenir sans détour. Pilier de la défense du Bayern, le défenseur central français discute d'une prolongation à un prix très élevé.
À Munich, le dossier Dayot Upamecano est devenu prioritaire. À 27 ans, le défenseur central arrive à un moment charnière de sa carrière, fort d'une saison pleine et d'un statut renforcé sous Vincent Kompany. Le Bayern souhaite le sécuriser sur le long terme, mais le joueur n'entend pas brader sa valeur, conscient du rapport de force qui lui est favorable.
Un pilier devenu incontournable
Sportivement, l'ancien joueur de Leipzig traverse sans doute la période la plus aboutie de son passage en Bavière. Titulaire indiscutable, le Français a gommé une grande partie des erreurs de concentration qui collaient à son image et s'est imposé comme le premier relanceur de l'équipe. Ses statistiques confirment cette montée en puissance, avec une précision de passe élite, une agressivité maîtrisée dans le duel et une capacité à défendre haut devenue essentielle dans le système du manager belge.
Surtout, le vice-champion du monde forme aujourd'hui une paire extrêmement solide avec Jonathan Tah. Le Bleu apporte la vitesse, la couverture et la qualité de relance, quand l'Allemand sécurise l'axe et le jeu aérien. Ce tandem a nettement stabilisé une défense parfois friable ces dernières saisons, au point de devenir l'un des socles du Bayern version 2025-2026. Dans ce contexte, imaginer un avenir sans Upamecano relève presque du non-sens sportif pour le Rekordmeister, qui cherche de nouveau à dominer en Europe.
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Une négociation menée à prix fort
Cette montée en puissance se reflète logiquement dans les discussions contractuelles. Selon les informations de Bild, Upamecano réclame une revalorisation majeure, avec un salaire annuel proche de 20 M€ et une prime à la signature conséquente, dans des proportions comparables à celles accordées récemment à Alphonso Davies ou Jamal Musiala. Un positionnement clair, qui placerait le solide roc tricolore, en cas d'accord dans un avenir proche, dans la tranche salariale la plus élevée de l'effectif.
Côté Bayern, le discours public se veut apaisant. Christoph Freund a confirmé des échanges «intensifs et très constructifs» , laissant entendre qu'un terrain d'entente est recherché sans urgence affichée. En coulisses, l'équation reste délicate : accepter ces exigences, c'est tirer encore la grille salariale vers le haut. Refuser, c'est s'exposer à un départ libre ou à un remplacement extrêmement coûteux. Dans un Bayern encore en quête de son lustre européen, conserver un défenseur de ce calibre en pleine force de l'âge ressemble de plus en plus à un luxe devenu nécessaire.
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