Équipe de France : Diallo calme le jeu pour Mbappé
Face aux critiques persistantes autour du déplacement de Kylian Mbappé à Dubaï, Philippe Diallo a tenu à clarifier la position de la Fédération française de football. Le président a livré un discours ferme pour couper court aux interprétations et protéger son capitaine.
Il a posé son cadre sans entrer dans le récit des heures précédentes. Pas de justification interminable, pas de contre-feu inutile : Philippe Diallo a simplement rappelé ce qui relève de l'équipe de France, ce qui relève du Real Madrid, et ce qui doit cesser de relever de la vie privée d'un joueur. Une manière de reprendre la main sans transformer l'affaire en crise nationale.
La gestion sportive assumée
Le président a d'abord réaffirmé le déroulé médical et sportif qui a conduit à libérer Kylian Mbappé. «Les médecins ont constaté une inflammation de la cheville» , a expliqué dans L'Équipe le dirigeant tricolore, avant de rappeler que le déplacement en Azerbaïdjan (1-3), dimanche, «n'avait plus de valeur sportive» . Dans ces conditions, la décision a suivi une logique simple : «On l'a remis à disposition de son club.»
Diallo a aussi balayé toute idée de traitement de faveur. «Même s'il avait été là, il n'aurait peut-être pas commencé. Peut-être même pas joué du tout.» La suite appartient désormais au Real Madrid : «Ensuite, cela relève du Real Madrid. Ce n'est plus une question qui concerne l'équipe de France.» D'où cette formule censée clore toute discussion : «Pour moi, c'est un non-sujet.»
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Une défense frontale de Mbappé
Le président de la FFF est ensuite sorti du strict terrain sportif pour dénoncer l'immense pression qui entoure son capitaine. «On assiste à une forme de harcèlement sur sa vie privée» , a déploré le successeur de Noël Le Graët, évoquant un joueur «qui n'a plus la capacité de se déplacer ou d'avoir des activités comme tout un chacun» . Il s'est dit frappé par l'attention portée à «des photos d'étiquettes de bagages» .
Diallo appelle à protéger un minimum de respiration autour de Mbappé. «On doit lui laisser un peu de liberté, un peu d'oxygénation dans sa vie.» Mais il a tenu à rappeler l'équilibre général : «Personne n'est au-dessus de l'équipe de France. L'équipe de France est au-dessus de tout.» Une manière de défendre sans surprotéger, et de clore la polémique tout en soutenant le joueur.
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