PSG : Vitinha, la mélodie parfaite
Passeur décisif et buteur à Leverkusen (2-7), mardi en Ligue des Champions, Vitinha a livré l'une des performances les plus complètes de son passage au Paris Saint-Germain. Dans un collectif étincelant, le milieu portugais a incarné la maîtrise et la fluidité d'un jeu totalement sous contrôle.

Depuis dix-huit mois, il s'impose comme la boussole du Paris Saint-Germain version Luis Enrique. Contre le Bayer Leverkusen (2-7), mardi, Vitinha a un peu plus confirmé son changement de dimension.
Sans João Neves et Fabian Ruiz, le 3e du Ballon d'Or 2025 a dirigé le jeu parisien avec une sérénité de patron, imposant un rythme, une direction et une autorité technique à chaque séquence.
Le patron du PSG
Positionné en sentinelle libre, le Portugais a régné sur le tempo et sur les espaces, forçant une équipe allemande d'ordinaire bien plus redoutable au pressing, à suivre sa cadence. À chaque relance, son influence sautait aux yeux : contrôle orienté, demi-tour, ouverture dans la course du partenaire. Le Bayer n'a jamais trouvé la solution pour le freiner. En 90 minutes, l'ancien joueur du FC Porto a signé 126 passes réussies sur 128, 135 touches de balle, sept récupérations et aucune faute concédée. Une domination technique et mentale qui a rendu Paris injouable dans l'entrejeu.
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Toujours disponible, toujours propre, Vitinha a offert la stabilité que Luis Enrique réclame depuis son arrivée. «Vitinha est incroyable. Il contrôle tout le temps ce que nous devons faire» , a reconnu l'entraîneur espagnol. Même sous pression, le Lusitanien a maintenu le PSG dans le bon tempo, orientant les transitions sans jamais ralentir le jeu. Sa passe décisive pour Nuno Mendes, tout en relâchement, illustre la confiance d'un joueur en pleine maîtrise. Et son but, une frappe sèche pour sceller le 7-2, a achevé de transformer sa performance en copie presque parfaite, notée 9,5/10 par la rédaction de Maxifoot.
De l'ombre de Verratti à la lumière
Longtemps cantonné au rôle de successeur de Marco Verratti, Vitinha s'en est émancipé pour écrire sa propre partition. Là où l'Italien temporisait, le Portugais accélère. Il apporte la verticalité qui manquait au PSG, sans perdre la précision héritée de son modèle. Sa lecture du jeu, plus directe, fait de lui un milieu hybride, capable d'être à la fois le premier relanceur, le dernier passeur, mais aussi un finisseur mésestimé. Son unique tir du match, cadré et victorieux, symbolise cette audace nouvelle : celle d'un joueur qui assume de conclure les actions qu'il amorce.
Ses partenaires et ses mentors n'ont plus de doutes. «Toujours Vitinha, c'est notre maestro» , a lancé Ousmane Dembélé, admiratif. La semaine passée, Roberto Martinez l'a désigné comme «le meilleur milieu du monde» , quand Zinedine Zidane saluait récemment «un joueur qui ne perd jamais le ballon, même dans les grands matchs» . Ces éloges résument la mue d'un joueur passé du statut d'espoir à celui de référence absolue. À 25 ans, il s'impose comme le coeur battant du PSG, celui qui transforme la possession en domination et la justesse en force tranquille.
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