Cinq mois seulement après avoir juré que son histoire avec l'équipe de France était terminée, David Trezeguet opère aujourd'hui une étonnante volte-face. L'attaquant de la Juventus Turin avoue que les Bleus lui manquent et déclare ne pas mettre une croix sur sa carrière internationale. Extraits.

C'est ce que l'on appelle un virage à 180 degrés. Après avoir déclaré en juillet que c'en était terminé de sa carrière en équipe de France, David Trezeguet (31 ans, 1 apparition en Serie A cette saison) fait mercredi volte-face. Dans une interview à L'Equipe, le buteur de la Juventus Turin, actuellement en convalescence après son opération des genoux, change brutalement d'avis. «Abandonner l'équipe nationale n'était pas voulu. Je suis conscient de tout ce que j'ai apporté à l'équipe de France» , déclare l'homme aux 34 buts en 71 sélections. «Les Bleus m'ont toujours manqué et me manquent encore aujourd'hui. Oui, je suis en train de changer d'avis. Je ne voulais pas finir mon histoire de cette façon» , ajoute Trezegol.

Les mots de Boghossian

Pourtant, l'attaquant bianconero disait pratiquement le contraire, dans une interview diffusée dimanche dernier dans Téléfoot. Alors, pourquoi ce changement radical d'attitude ? Parmi les raisons qui l'ont poussé à revoir sa position, il cite «le match anniversaire de France 98» , où le Stade de France l'avait acclamé, et «le récent sondage paru dans L'Equipe Magazine où [il] figure parmi les dix sportifs les plus appréciés du public.»

Du coup, le buteur refait à nouveau les yeux doux aux Bleus. «Aujourd'hui, je me dis que le Mondial 2010 pourrait être un objectif… Je ne mets pas une croix là-dessus. Les Bleus m'ont toujours manqué et me manquent encore aujourd'hui» , déclare Trezeguet avant de poser ses conditions… qui n'en sont pas vraiment : «moi je ne réclame pas une place de titulaire. La seule chose que je voulais entendre, c'est que l'on comptait sur moi.» Raymond Domenech l'entendra-t-il ?