Uruguay : Antonetti sort la sulfateuse sur Bielsa !
Agacé de l'image renvoyée par l'entraîneur français dans l'Hexagone, Frédéric Antonetti a dézingué le sélectionneur de l'Uruguay Marcelo Bielsa pour illustrer ses propos. L'ancien coach du FC Metz n'arrive pas à comprendre l'excellente réputation du technicien argentin.
Frédéric Antonetti n'a jamais eu peur d'exprimer le fond de sa pensée. Désormais coordinateur sportif de Bastia, l'entraîneur français a écumé de nombreux bancs dans l'Hexagone : Saint-Etienne, Nice, Rennes, Lille, Metz ou encore Strasbourg.
Et au cours de sa carrière, l'homme de 64 ans a toujours déploré un manque de reconnaissance par rapport à son travail. Le problème à ses yeux ? L'image des techniciens tricolores.
Antonetti ne comprend pas la réputation de Bielsa
«Se vendre aux médias ? Nous, en France, on ne sait pas faire ça. (...) Moi, je n'ai jamais soigné mon image. Mon poids ne m'a pas aidé, par exemple. Avec 15 kilos de moins, je pense que je renvoie une autre image. Je pensais qu'il fallait être bon sur le terrain et que ça suffisait. J'ai toujours été naturel, donc je disais ce que je pensais», a confié le natif de Venzolasca pour le magazine So Foot. Et pour illustrer ses propos, Antonetti a décidé de s'attaquer à Marcelo Bielsa !
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Passé en France aux commandes de l'Olympique de Marseille et de Lille, l'actuel sélectionneur de l'Uruguay dispose d'une excellente réputation. Une notoriété difficile à comprendre pour le Tricolore. «C'est un personnage un peu particulier. J'aurais adoré jouer contre lui parce que c'est d'une facilité... Franchement, tactiquement, c'était très faible. Meilleur entraîneur du monde d'après Guardiola... Mais bon, je n'ai pas vu ça. Rappelez-vous, quand il quitte Marseille, il perd 1-0 contre Caen. Il s'est fait manger. C'était très déséquilibré, des espaces énormes... Je pense que c'est un homme bien, sincère, honnête, mais quand on voit jouer ses équipes, ce n'est pas le haut niveau», a-t-il jugé.
Un tacle aux entraîneurs «philosophes»
Incisif dans son discours contre l'Argentin, Antonetti a épinglé le concept des entraîneurs «philosophes», beaucoup trop populaires à ses yeux auprès de l'opinion publique et dans les médias. «Tant mieux pour lui, c'est bien d'avoir une culture personnelle, mais bon, ça sert à quoi dans le football, les études de philosophie ? Pour les médias, ça en jette. Moi, ma philosophie, c'est l'animation du 4-4-2, l'animation du 5-3-2, choisir les joueurs...», s'est-il défendu. Pour défendre son image, Antonetti a tranché : la meilleure stratégie reste l'attaque.
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