Pas le même Inter, presque le même tarif - Débrief et NOTES des joueurs (PSG 4-0 Miami)
En démonstration en première période, le Paris Saint-Germain a surclassé l'Inter Miami (4-0), ce dimanche, en 8es de finale de la Coupe du monde des clubs. Le champion d'Europe défiera Flamengo ou le Bayern Munich, samedi prochain, pour une place dans le dernier carré.
Expéditif. Sans pitié en première période, le Paris Saint-Germain n'a laissé aucune chance à l'Inter Miami (4-0), ce dimanche, en 8es de finale de la Coupe du monde des clubs.
Une démonstration de force du champion d'Europe, qui n'a même pas eu à forcer son talent pour barrer la route de la bande à Lionel Messi, trop limitée pour espérer mieux. Dans six jours, les Parisiens retrouveront Flamengo ou le Bayern Munich pour tenter de rejoindre le dernier carré.
Le PSG plie l'affaire avant la pause
L'affiche basculait rapidement. Après un arrêt réflexe devant Barcola, Ustari ne pouvait rien sur la tête plongeante de João Neves, parfaitement servi par Vitinha (1-0, 6e). Derrière, le PSG affichait une maîtrise technique impressionnante, avec des séquences de possession d'une rare justesse. Dans le sillage d'un Vitinha époustouflant, les Parisiens passaient tout proches du break à deux reprises par Hakimi et Kvaratskhelia. En face, l'Inter Miami n'avait même pas droit à des miettes. Une situation si frustrante que Suarez n'avait d'autre choix que de multiplier les fautes et de s'écharper avec ses adversaires.
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Alors qu'elle tenait plutôt bon jusqu'ici, la franchise floridienne craquait complètement avant la pause. Une erreur de relance profitait à João Neves, seul face au but pour faire le break après un caviar de Fabian Ruiz (2-0, 39e). Puis Aviles, sous la pression de l'Espagnol, marquait contre son camp sur un centre puissant de Doué (3-0, 45e). Dans le temps additionnel, une nouvelle action d'école initiée par Vitinha débouchait sur un but signé Hakimi, qui touchait la barre avant d'envoyer sa reprise au fond des filets (4-0, 45e+3). Propre, net et sans bavure pour le champion d'Europe en démonstration.
Messi s'est bien débattu
Au retour des vestiaires, le PSG desserrait l'étreinte. Sans Fabian Ruiz, sorti à la pause, pour impulser le pressing, Miami avait plus de temps pour construire, avec un Messi enfin visible. La Pulga voyait Suarez gâcher un de ses caviars avant de chauffer les gants de Donnarumma peu après l'heure de jeu. Une seconde période bien moins enthousiasmante, avec un PSG plus dans la gestion malgré deux belles opportunités pour Barcola et un Miami trop limité pour faire trembler les filets. On assistait toutefois au retour sur le rectangle vert de Dembélé, absent depuis plus de trois semaines.
L'enjeu du dernier quart d'heure ? Savoir si Messi pouvait sauver l'honneur ou si Paris allait coller une nouvelle manita à un Inter. L'octuple Ballon d'Or frôlait la première option mais sa tête au premier poteau était repoussée par Donnarumma. En toute fin de partie, le public retenait son souffle sur un coup franc bien placé mais l'Argentin butait sur un obstacle. Petit lot de consolation pour Miami : il s'est mieux défendu que l'autre Inter en finale de la Ligue des Champions. C'est peu, et beaucoup en même temps, surtout après un premier acte complètement manqué.
La note du match : 6/10
Il faut deux équipes pour avoir un bon match, et malheureusement, l'écart était bien trop grand ce soir. Le Paris Saint-Germain a expédié cette rencontre en une mi-temps, affichant une maîtrise technique qui rappelait la finale de la Ligue des Champions. La partie a été un peu plus disputée après la pause, avec un Miami plus agressif et déterminé, mais toujours trop limité pour espérer mieux. Un sursaut d'orgueil qui a seulement permis d'éviter une défaite encore plus sévère.
Les buts :
- Sur un coup franc botté par Vitinha à gauche, non loin du coin de la surface, Joao Neves profite d'un alignement catastrophique de Suarez pour se jeter au second poteau et ouvrir la marque de la tête (1-0, 6e).
- Aviles joue avec le feu en tentant un dribble en tant que dernier défenseur. Fabian Ruiz surgit, récupère et sert Barcola sur sa droite. L'ailier français fixe deux Floridiens avant de décaler l'Espagnol sur la droite, qui centre tendu à ras de terre. João Neves conclut tranquillement du droit face au but vide (2-0, 39e).
- Trouvé à droite par Hakimi, Doué centre instantanément devant le but. À la réception, Aviles, sous la pression de Fabian Ruiz, ne peut éviter le but contre son camp en voulant dégager (3-0, 45e).
- Sur une somptueuse ouverture de Vitinha au-dessus de la défense, Barcola part à la limite du hors-jeu côté droit. L'ancien Lyonnais centre en retrait pour Hakimi qui, après une première frappe déviée sur la barre, reprend le ballon pour punir Ustari à bout portant (4-0, 45e+3).
Les NOTES des joueurs
Maxifoot a attribué une note (sur 10) commentée à chaque joueur.
L'homme du match : Vitinha (8,5/10)
Un match monumental du milieu portugais. Passeur décisif sur le premier but, il a livré une prestation époustouflante : gestion du tempo, ouvertures millimétrées - comme celle qui amène le quatrième but - sérénité dans ses choix… Le Parisien a été exceptionnel de justesse. Définitivement le leader technique de cette équipe.
PARIS SG :
Gianluigi Donnarumma (6) : le gardien italien n'a rien eu à faire en première période face à une équipe inoffensive. Il a été bien plus sollicité au retour des vestiaires avec trois arrêts dont deux devant Messi. Une prestation solide pour lui.
Achraf Hakimi (8) : les matchs se suivent et se ressemblent pour le latéral droit marocain. A l'origine du troisième but, le Lion de l'Atlas a participé à la fête en marquant en deux temps avant la pause. Son activité débordante a été précieuse pour le PSG avec des courses incessantes durant plus d'une heure. Remplacé à la 69e minute par Kang-in Lee (non noté).
Marquinhos (7) : un match d'une rare tranquillité pour le capitaine parisien. On l'a finalement peu vu, si ce n'est sur une séquence où il a pris un coup de Suarez, frustré par la situation. Remplacé à la 46e minute par Lucas Beraldo (5), qui n'a pas rassuré. Il a commis quelques fautes évitables.
William Pacho (7) : le défenseur central équatorien a été impeccable. Il n'a jamais tremblé face à Suarez, qu'il n'a eu aucun mal à gérer durant 90 minutes. Une performance à l'image de sa saison : très solide.
Nuno Mendes (7,5) : le latéral gauche portugais a été excellent dans son couloir. Défensivement, l'ex-joueur du Sporting a été d'une grande robustesse, laissant peu d'espace à ses adversaires. Offensivement, il a bien combiné avec Kvaratskhelia. Dans la droite lignée de ses récentes performances. Remplacé à la 69e minute par Lucas Hernandez (non noté).
João Neves (8,5) : superbe performance du milieu portugais. Redoutable d'opportunisme, il s'est offert un doublé en première période avec une tête plongeante au second poteau et un tir face à la cage vide. Ses replis défensifs sont également à souligner. Remplacé à la 61e minute par Ousmane Dembélé (non noté), de retour sur les terrains après plus de trois semaines d'absence.
Vitinha (8,5) : lire commentaire ci-dessus.
Fabián Ruiz (8) : l'Espagnol a rendu une copie exceptionnelle en première période. Son pressing infernal a débouché sur le deuxième but, avec une passe décisive à la clé, en plus de la réalisation contre son camp d'Aviles. Remplacé à la 46e minute par Warren Zaïre-Emery (6), qui a fait le travail sans briller. Aujourd'hui, il est clairement en retrait par rapport aux trois autres milieux.
Désiré Doué (6,5) : le meneur de jeu parisien a été en vue en première période avec plusieurs percussions de qualité. A l'origine du but contre son camp d'Aviles, l'ancien Rennais a bien travaillé défensivement.
Bradley Barcola (7,5) : moins précis ces dernières semaines, l'ailier formé à l'OL a été un tantinet plus clinique. Proche d'ouvrir la marque, il a été impliqué sur les deuxième et quatrième réalisations. Il ne lui a manqué qu'un petit but pour le récompenser de sa performance plus que satisfaisante avec une débauche d'énergie de tous les instants.
Khvicha Kvaratskhelia (6,5) : l'ailier géorgien n'a pas marqué mais il a été dans de très nombreux bons coups en première période. Il a fait souffrir Weigandt, qui a fini la rencontre avec des reins abîmés tant il a vu le Parisien le déborder. Moins en vue après la pause, il a affiché de la frustration sur certaines phases, s'estimant peu servi par ses partenaires.
INTER MIAMI :
Óscar Ustari (5) : le gardien argentin a bien lancé son match avec un bel arrêt devant Barcola. Puis il a fini par couler, submergé par les vagues parisiennes. Il a malgré tout limité la casse en seconde période avec quatre autres arrêts.
Marcelo Weigandt (2) : le latéral droit argentin a vécu un calvaire en première période. Chaque attaque parisienne dans son couloir a été un supplice, que ce soit face à Nuno Mendes ou Kvaratskhelia. Il a eu un peu plus de répit après la pause, lorsque le match était déjà plié.
Noah Allen (non noté) : le défenseur central grec n'a pas fait long feu après une blessure derrière la cuisse gauche. Remplacé à la 19e minute par Tomas Aviles (1), auteur d'une entrée cataclysmique. Carton jaune après quelques secondes, perte de balle sur le deuxième but, contre son camp sur la troisième réalisation... Il ne manquait que l'expulsion pour avoir la totale.
Maximiliano Falcón (3) : le défenseur central uruguayen est passé à côté de son match. Il a souffert sur toutes les attaques parisiennes en étant systématiquement en retard sur le porteur du ballon.
Jordi Alba (2) : l'ancien latéral gauche du FC Barcelone s'est lui aussi fait transpercer sur toutes les offensives parisiennes, trois des quatre buts étant partis de son côté. Du léger mieux après la pause, mais pas assez pour oublier son premier acte catastrophique.
Tadeo Allende (3) : l'Argentin s'est fait engloutir par Nuno Mendes. Il n'a quasiment pas touché le ballon dans ce match, passant son temps à courir pour tenter de colmater les brèches.
Federico Redondo (3) : un nom difficile à porter pour le milieu argentin, qui a passé son temps à courir derrière Vitinha. Il a fallu que Messi descende très bas sur la pelouse pour pouvoir tâter le cuir.
Sergio Busquets (3) : parti profiter du soleil de Floride, le milieu espagnol a eu droit à une expérience brutale à Atlanta. Plus connu pour son intelligence de jeu unique que pour sa mobilité, le champion du monde 2010 a pris une volée de bois vert durant plus de 90 minutes. A priori, il ne vivra plus une telle expérience d'ici la fin de sa carrière.
Telasco Segovia (3) : le milieu offensif vénézuélien n'a pas profité de cette exposition pour se mettre en avant. Pas assez percutant, il n'a que trop rarement accompagné Messi sur les timides offensives américaines. Hormis un rush isolé, on ne l'a pas vu. Remplacé à la 75e minute par Benjamin Cremaschi (non noté).
Lionel Messi (5) : le Messi de 2015 aurait sans nul doute fait très mal à ce PSG. Celui de 2025 ne pouvait rien faire. Après une première période anonyme, l'attaquant argentin a été plus à son aise au retour des vestiaires, offrant notamment un caviar à Suarez. Il a montré un sursaut d'orgueil en obligeant Donnarumma à s'employer à deux reprises. Sur quelques séquences, l'ancien Parisien est parvenu à semer la zizanie dans la défense adverse.
Luis Suárez (2) : si Messi a encore quelques restes, l'attaquant uruguayen, lui, est complètement bouilli. Coupable d'un alignement catastrophique sur l'ouverture du score, El Pistolero a quasiment tout raté, gâchant même un caviar de Messi au retour des vestiaires. Son meilleur atout dans ce match ? Ses petits coups pour embêter les Parisiens et casser le rythme.
Et pour vous, quels ont été les meilleurs et les moins bons joueurs du match ? Réagissez dans la zone de "commentaires" ci-dessous !
PARIS SG 4-0 INTER MIAMI (mi-tps: 4-0) - Coupe du Monde des Clubs - 8e de finale / 8e
Stade : Mercedes-Benz Stadium, Atlanta - Arbitre : Wilton Pereira Sampaio, Brazil
Buts : João Neves (6e) João Neves (39e) T. Avilés (44e, csc) A. Hakimi (45+3e) pour PARIS SG
Avertissements : -
PARIS SG :
INTER MIAMI :
Doublé pour João Neves (6e, 39e)
11e but de la saison avec le PSG pour Hakimi (4-0, 45e+3)
Messi a été surveillé de très près
Retrouvailles attendues entre Vitinha et Messi
