Equipe de France : Zidane, la voie royale
Libre depuis son départ du Real Madrid, à l'été 2021, Zinedine Zidane est le favori absolu pour reprendre l'équipe de France après le départ de Didier Deschamps à l'issue de la prochaine Coupe du monde. Une évidence, même après tant d'années sur le flanc.
Didier Deschamps et l'équipe de France, c'est bientôt fini. Sous contrat jusqu'en juillet 2026, l'entraîneur de 56 ans rendra son tablier après la Coupe du monde dans les Amériques.
Un tournoi encore lointain dans le calendrier qui va laisser à la FFF tout le temps nécessaire pour choisir son successeur. Une quête qui ne devrait pas être trop compliquée à remplir.
Quel Zidane en 2026 ?
En effet, un nom sort du lot pour reprendre le flambeau, celui de Zinedine Zidane. Légende de l'équipe de France, l'entraîneur de 52 ans patiente depuis plusieurs années pour succéder à son ex-partenaire chez les Bleus et à la Juventus. Il pensait prendre la suite après la Coupe du monde 2022, mais le Basque avait fini par prolonger pour trois ans et demi. Une opportunité qui aurait pu arriver dans la foulée du dernier Euro, mais là-aussi, son compère a préféré s'accrocher malgré les critiques sur le niveau de jeu des Tricolores.
Désormais, la voie est dégagée pour Zidane. Une évidence et pourtant, on pourrait se poser énormément de questions sur sa capacité à rebondir, lui qui n'a plus entraîné depuis la fin de la saison 2020-2021. Une situation particulière qui montre à quel point le Ballon d'Or 1998 dispose d'une aura comme aucun autre dans le football français. Il lui en faudra plus pour assumer l'héritage de Deschamps, mais le challenge est excitant pour un homme capable de fédérer et de faire l'unanimité, chose qui n'est plus le cas pour le sélectionneur en poste.
Diallo botte en touche, mais...
Interrogé au sujet de Zidane, Philippe Diallo a préféré botter en touche. «Je n'entrerai pas dans ce débat. Didier a deux ans de contrat et, par respect pour lui, son staff et les joueurs, la question de sa succession ne se pose pas aujourd'hui» , a expliqué le président de la FFF pour L'Equipe. «Il est l'un des monuments du football français et du football mondial. C'est lui qui a contribué à cette première étoile sur notre maillot. J'ai beaucoup de respect et d'admiration pour l'un des plus grands joueurs de l'histoire du football.»
Une réponse politique pour ne pas déstabiliser plus qu'il ne le faut son employé, même si le dirigeant tricolore n'a pas manqué de souligner les performances réalisées par le probable futur sélectionneur. «J'ai vu qu'il avait eu des résultats de très grande qualité avec le Real Madrid. Il a déjà remporté le plus beau des trophées, la Ligue des Champions, à plusieurs reprises. Donc, il a démontré là aussi l'étendue de son talent» , a terminé le patron du football français. Désormais, il n'y a plus qu'à attendre.
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