Equipe de France : "football de merde", la frilosité de Deschamps fait jaser !
Sans Kylian Mbappé, remplaçant après sa fracture du nez contre l'Autriche (1-0) lundi, le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a opté pour un 4-4-2 plus défensif afin de défier les Pays-Bas (0-0) vendredi à l'Euro 2024. Même dans ses choix au cours de la partie, le technicien tricolore a été critiqué pour sa frilosité.
Présent sur le banc de l'équipe de France depuis 2012, le sélectionneur Didier Deschamps a souvent reçu des critiques pour le jeu peu flamboyant des Bleus. Mais ses excellents résultats ont régulièrement balayé les débats à ce sujet.
Encore sur cet Euro 2024, les choix du technicien tricolore ne font pas l'unanimité. Après un court succès face à l'Autriche (1-0) lundi, la copie rendue par les Bleus contre les Pays-Bas (0-0) vendredi a déçu.
Pierre van Hooijdonk - «du football de merde !»
Dominateurs sur l'ensemble du match, les Français ont manqué d'efficacité avec plusieurs occasions franches loupées, notamment par Antoine Griezmann. Solides défensivement, les Tricolores ont eu un déficit de créativité pour faire la différence à l'approche de la surface adverse. Un problème imputé essentiellement à Deschamps ! Pourquoi ? A cause de ses choix. Sans Kylian Mbappé, remplaçant après sa fracture du nez, l'ex-coach de l'Olympique de Marseille a revu sa copie avec un 4-4-2 asymétrique plus défensif avec Adrien Rabiot utilisé comme milieu gauche.
«Les deux équipes voulaient un point, elles l'ont eu. C'est ainsi que les deux entraîneurs ont abordé le match. Et Deschamps... Quand on regarde son équipe, sans Mbappé, il a mis Rabiot, alors qu'il y a aussi Kolo Muani, Barcola et Coman. Avec un tel matériel, c'est du football de merde ! Et avec l'équipe nationale néerlandaise, c'est un peu la même chose», a fustigé l'ancien joueur néerlandais Pierre van Hooijdonk, ciblant aussi le sélectionneur batave Ronald Koeman, pour le média NOS. Une pauvreté offensive qui peut se résumer en une statistique : le seul but tricolore sur ce tournoi en deux matchs a été signé Maximilian Wöber contre son camp...
Une gestion aussi contestée
Même au cours de la rencontre, la gestion de Deschamps a fait jaser. Malgré un secteur offensif clairement peu inspiré, le patron des Bleus a tardé à agir avec seulement les entrées de Kingsley Coman et d'Olivier Giroud à la 74e minute. Sur le banc, les attaquants Randal Kolo Muani et surtout Bradley Barcola avaient pourtant le profil pour dynamiter les derniers instants. «Je fais en sorte de faire des choix pour avoir l'équipe la plus équilibrée pour être capable de bien attaquer et bien défendre», a tout de suite rappelé Deschamps.
«Evidemment que Barcola a des qualités, c'est pour ça qu'il est là et il fait de bonnes choses à l'entraînement. Mais il n'a jamais été avec nous. Jouer un match comme ça, ce n'est jamais évident, même si j'ai un peu hésité à la fin à le mettre pour faire la différence. Mais j'ai trouvé tous les joueurs encore en capacité de répondre sur le plan athlétique. L'équipe était plutôt bien équilibrée, on était capable de créer du danger et de bien défendre aussi», a-t-il insisté. Même contestée, la méthode Deschamps, avec 0 but encaissé et un bon bilan comptable (1 victoire et 1 nul), reste efficace...
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