Alors qu'il avait trouvé un accord avec le Paris Saint-Germain, Marko Basa est revenu sur ses positions. Le talentueux défenseur du Mans exige désormais une rallonge financière de 60 000 euros par mois pour venir dans la capitale. Les propositions alléchantes de Palerme et du Zenit Saint-Pétersbourg ont fait leur effet.

Finalement, il sera peut-être plus difficile pour le Paris Saint-Germain de trouver un accord avec Marko Basa qu'il ne l'a été avec Le Mans. Et pourtant, les négociations avec le club manceau n'ont pas été de tout repos. Après d'âpres discussions, le MUC 72 et le PSG s'étaient mis d'accord sur le base d'une indemnité de transfert de l'ordre de 8 millions d'euros. Dans la foulée, le club de la capitale ne tardait pas à trouver un accord avec le défenseur serbe. Mais voilà que celui-ci est revenu sur ses positions. Le solide gaillard venu de l'Est entend désormais percevoir 60 000 en plus par mois que ce qui était prévu au départ pour venir de la capitale.

Le dossier Sessègnon pas lié à celui de Basa

Basa aurait visiblement reçu des propositions alléchantes de la part de Parlerme, où est déjà parti son ex-coéquipier Tulio De Melo, et du Zenit Saint-Pétersbourg. Des offres bien supérieures à celle du Paris Saint-Germain. D'où la volonté du défenseur de revoir l'accord entre les deux parties à la hausse. Mais le club de la capitale n'entend pas jouer la surenchère. «On n'entrera pas dans la surenchère souhaitée par le joueur, indique le PSG dans les colonnes du Parisien. C'est une question de principe. Les négociations ne sont pas encore rompues à la seule condition que Basa accepte l'offre initiale. Elle est belle et il gagnera plus qu'au Mans.»

La balle est donc dans le cas du Manceau. Si ce dernier venait à filer entre les doigts du PSG, celui-ci pourrait alors se rabattre sur le Nancéien Sébastien Puygrenier ou sur l'Argentin de l'Inter Milan Nicolas Burdisso. Mais si Basa venait à échapper à Paris, Sessègnon pourrait-il en faire autant ? «Si Basa ne va pas au PSG, Sessègnon peut y aller, affirme de son côté le président du Mans Henri Legarda. Il faut que les choses soient bien claires : les deux dossiers ne sont pas liés.» Au lieu de deux, le PSG pourrait donc finalement ne compter qu'un seul Manceau dans ses rangs la saison prochaine. Un accord est en effet imminent pour la venue de Sessègnon.

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