FFF : "influences politiques et médiatiques, réquisitoire, sentiment d'injustice"... Le clan Le Graët contre-attaque !
Mis en retrait de son poste de président de la Fédération Française de Football, Noël Le Graët ne compte pas se laisser faire. Par le biais de ses avocats, Mes Florence Bourg et Thierry Marembert, le dirigeant breton a dénoncé le rapport provisoire d'une mission d'audit sur l'instance.
Noël Le Graët ne compte pas rendre les armes. Dans la tourmente depuis ses propos sur Zinedine Zidane, le dirigeant breton compte bien se défendre jusqu'au bout face aux nombreuses accusations dont il est la cible.
Le rapport provisoire d'audit critiqué
Dernier épisode de ce feuilleton qui dure, le rapport provisoire de l'audit mené par l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGESR), diligenté par le ministère des Sports, transmis au principal intéressé, lundi. Celui-ci stipule que l'homme de 81 ans n'a «plus la légitimité nécessaire pour administrer la FFF en raison de son comportement envers les femmes, ses déclarations publiques et les défaillances de la gouvernance» .
Des conclusions qui ont fait bondir l'ancien patron de Guingamp, mis en retrait de son poste de président de la FFF, le 11 janvier, au profit de Philippe Diallo. Par le biais de ses avocats, Mes Florence Bourg et Thierry Marembert, l'homme d'affaires a décidé de lancer la contre-attaque pour «défendre fermement son honneur» . «La virulence des mots employés à l'égard de Monsieur Le Graët est surprenante au regard de la vacuité de sa base factuelle, qui repose sur des éléments et témoignages tronqués et anonymes» , peut-on lire dans le communiqué transmis par les représentants de NLG à l'AFP.
Les avocats mettent la pression
«Ce rapport aux allures de réquisitoire salue néanmoins le travail accompli par Monsieur le Graët, son engagement historique au service du football français, et notamment du football féminin» , appuie le texte. «Malgré nos vives inquiétudes sur la capacité des inspecteurs à s'extraire des influences politiques et médiatiques qui n'ont cessé de peser sur eux, nous répondrons à ce document de travail dans les délais qui nous sont impartis afin que soient reconnus à sa juste mesure la probité de M. Le Graët» , précisent les juristes.
«Nous regrettons la violation de la confidentialité de ce rapport et le climat ambiant délétère qui fait fi du respect de la présomption d'innocence» , rajoutent les conseillers de Le Graët, lequel ressent un «profond sentiment d'injustice» . Pour rappel, celui qui a été à la tête de la plus puissante des instances sportives de France a jusqu'au 13 février pour formuler des observations sur ce rapport partiel. En tout cas, une démission ne semble pas vraiment être à l'ordre du jour pour le maire de Guingamp entre 1995 et 2008.
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