Equipe de France : Le Graët ne rassure pas vraiment Deschamps
A l'issue de la campagne ratée en Ligue des Nations, le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, a demandé à voir le sélectionneur de l'équipe de France, Didier Deschamps. Le dirigeant ne promet toujours rien au technicien sur le long terme.
Alors qu'il avait pour habitude d'être prolongé avant chaque grande compétition, le sélectionneur de l'équipe de France, Didier Deschamps, abordera la Coupe du monde 2022 avec une pression particulière.
En effet, le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, a déjà annoncé que l'avenir du technicien, dont le contrat expire en fin d'année, sera seulement discuté après le grand rendez-vous planétaire.
Le Graët soutient Deschamps
Fragilisé par le fiasco à l'Euro 2021, DD n'a pas arrangé son cas en ce mois de juin avec la campagne catastrophique dans cette 3e édition de la Ligue des Nations : 2 nuls, 2 défaites et une élimination déjà actée pour le Final Four. Bien sûr, il n'est pas question de tout chambouler pour autant à quelques mois du Mondial et le Basque conserve la confiance de son boss.
«Didier (Deschamps) n'est pas moins impliqué. La mort de son papa l'a perturbé. Mais il a fait son boulot de sélectionneur normalement. Il n'y a pas de changement. J'ai toute confiance en lui. Pour le moment, on est en harmonie totale», a assuré Le Graët ce samedi dans les colonnes de L'Equipe, en trouvant des circonstances atténuantes au technicien. «Il ne faut pas se raconter d'histoires. On n'a pas montré un visage de champions du monde. Même si je pense que le calendrier ne nous a pas aidés.»
«Si on a gagné, on sortira les trombones. Mais si on a perdu…»
Malgré ce soutien réaffirmé, le double champion du monde va avoir une petite discussion avec son employeur. «Il va venir passer une journée avec moi à Guingamp. Passer un peu de temps ensemble, c'est pas mal. J'aime bien ces moments-là. Je l'invite au mois de juillet, on va parler de l'organisation de la Coupe du monde, tranquillement en tête à tête. Il faut que l'on voie ce que l'on a fait de bien, ce que l'on a fait de mal et ce que l'on peut améliorer. Pour moi, c'est nécessaire», a expliqué le dirigeant. Invité à s'exprimer sur le long terme, le Breton ne s'est en revanche pas forcément montré très rassurant pour son sélectionneur.
«Comme je l'ai toujours dit, il n'y aura pas de prolongation de son contrat avant la compétition. (…) Il vaut mieux faire des analyses après la Coupe du monde qu'avant... Si on a gagné, on sortira les trombones. Mais si on a perdu, il faudra peut-être discuter», a glissé l'homme de 80 ans. Reste à savoir si cette nouvelle configuration, à pression, permettra à Deschamps de donner le meilleur de lui-même ou le perturbera. Le tout alors que Zinedine Zidane, pas pressé de répondre aux sollicitations du Paris Saint-Germain, attend son heure…
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