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Baromètre : le cadeau d’adieu de Pauleta, la fièvre du samedi soir…
Par Pierre-Damien Lacourte - Le Barometre De La Semaine, Mise en ligne: le 31/03/2008 à 22h28
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Au sommaire du baromètre Maxifoot de la semaine, le cadeau d'adieu de Pauleta, Akalé a marché sur l'eau et Correa, l'Uruguayen au sang froid sont les valeurs en hausse. Pour les valeurs en baisse, la fièvre du samedi noir, Micoud vainqueur par ippon et Thierry n'Henry plus du tout. Découvrez les faits marquants de l'actualité.

Baromètre : le cadeau d’adieu de Pauleta, la fièvre du samedi soir…

Les valeurs en hausse

Le cadeau d'adieu de Pauleta

Pour sa dernière saison au Paris Saint-Germain, Pedro Miguel Pauleta a offert un superbe cadeau au club de la capitale. Samedi soir au Stade de France, l'attaquant portugais a brandi la Coupe de la Ligue quelques minutes après le coup de sifflet final. A peine remis de sa blessure à la cuisse, l'ancien Bordelais a tout de même été titularisé par Paul Le Guen. Pauleta n'a pas manqué son dernier grand rendez-vous. Durant les 45 premières minutes de la partie, le meilleur buteur de l'histoire de la sélection portugaise a offert un véritable récital. Poison constant pour la défense lensoise, l'attaquant parisien a ouvert le score d'un superbe geste plein de sang froid. Il reste maintenant à Pauleta à offrir un dernier cadeau au Paris Saint-Germain : le maintien en Ligue 1. Le Portugais pourra alors rejoindre son pays natal le sentiment du devoir accompli.

Akalé a marché sur l'eau

A Lorient ce week-end, Kanga Akalé a montré ses deux visages : celui d'un joueur timide en première période, et celui d'un attaquant percutant en seconde. En Bretagne, sous des averses de grêle et de pluie, l'Ivoirien a marché sur l'eau au cours des 45 dernières minutes. Après avoir écouté Mamadou Niang à la pause, l'ancien Lensois est revenu sur la pelouse transfiguré. Au Moustoir, on a enfin retrouvé le Kanga Akalé de l'AJ Auxerre. Auteur du but de l'égalisation marseillaise, l'attaquant ivoirien a été une menace permanente pour l'arrière-garde bretonne. Son entente avec Djibril Cissé, son ancien coéquipier en Bourgogne, mais aussi avec Samir Nasri, a fait merveille. Après une longue traversée du désert, Akalé a inscrit son premier but de la saison à Lorient. Et si l'Ivoirien était la bonne surprise de la fin de championnat du côté de l'OM ?

Correa, l'Uruguayen au sang froid

On le connaissait bouillant, réagissant au quart de tour pour la moindre petite chose. A Bordeaux samedi, Pablo Correa a fait preuve d'un étonnant sang froid. Et c'est tout à son honneur. Après l'erreur d'arbitrage manifeste dont ils ont été victimes (même si, sur ce coup, Johan Micoud est davantage coupable qu'Eric Poulat), les Nancéiens auraient pu se révolter à l'issue du coup de sifflet final. Mais en grand seigneur, le technicien uruguayen est entré sur la pelouse et a calmé un à un ses joueurs. S'il aurait pu dans ses déclarations d'après-match faire ressurgir sa colère, l'entraîneur nancéien a fait preuve d'un fair-play rare à ce niveau. En effet, l'Uruguayen a préféré ne pas commenter l'arbitrage pour souligner la bonne prestation girondine et le mérite qui en revenait aux hommes de Laurent Blanc. Chapeau M. Correa !

A part ça ? Après une incroyable série de 12 matchs consécutifs sans victoire, les Toulousains ont vaincu le signe indien en allant l'emporter 2-0 à Metz. En Lorraine, les Violets ont repris des couleurs et entretiennent à nouveau l'espoir de se maintenir en Ligue 1.

Les valeurs en baisse

La fièvre du samedi noir

Il y avait pourtant tout pour faire une belle fête. Mais au Stade de France samedi soir, une banderole a été la goutte de haine qui a fait déborder la coupe. 90 minutes durant (ne discutons pas du penalty accordé au PSG en fin de match, le problème n'est pas là), les Lensois et les Parisiens nous ont offert un spectacle de grande qualité, prouvant que les 22 acteurs valaient bien mieux que leurs 17e et 18e places respectives au classement à ce moment-là. Si au soir de la finale, l'incident était passé inaperçu, il a fait la une de l'actualité le lendemain dimanche. Après l'égalisation d'Eric Carrière en début de deuxième période, une banderole honteuse (inutile de répéter les mots écrits dessus) a été déployée par quelques pseudo-supporters parisiens. Une banderole humiliante à l'égard des Ch'tis qui a provoqué l'indignation de la France entière. Si le football français n'en sort une nouvelle fois pas grandi, cet incident a démontré qu'il était décidément bien malade…

Micoud vainqueur par ippon

Malgré ses 35 ans, Johan Micoud dispose encore de la malice d'un enfant. Face à Nancy ce week-end, le meneur de jeu des Girondins de Bordeaux s'est mis en valeur par sa ruse. Sur un corner des Marine et Blanc en seconde période, l'ancien joueur de Parme et du Werder Brême s'est distingué par un ippon digne des plus grands judokas sur le jeune Chris Malonga. Comme sur les tatamis, Micoud a été déclaré vainqueur. Berné, M. Poulat, l'arbitre de la rencontre, a mis le sifflet à la bouche et a soufflé très fort en indiquant le point de penalty. Résultat : but de Cavenaghi, victoire bordelaise, et adieu ou presque à la deuxième place pour les Lorrains. Mais le plus triste dans cette histoire, ce sont certainement les déclarations du Bordelais à l'issue de la rencontre : «C'est comme ça, c'est le football.» Qu'il est triste le football si on est désormais obligé de tricher pour gagner…

Thierry n'Henry plus du tout

Rien ne va plus pour Thierry Henry de l'autre côté des Pyrénées. De plus en plus critiqué au fil des semaines, l'attaquant du FC Barcelone a touché le fond ce week-end. L'international tricolore a participé à la déroute des Catalans à Séville. En Andalousie, les Blaugrana ont été battus 3-2 par le Betis alors qu'ils ont longtemps mené 2 à 0. Dans la presse espagnole, l'ancien Gunner d'Arsenal a été sévèrement remis en cause. Sa performance a tout simplement été qualifiée de «grotesque» . Pire, un quotidien ibérique a même fait cette réflexion : «Quand on pense que c'est la première des quatre années de contrat de Thierry Henry à Barcelone, cela fait craindre le pire…» Au rythme où vont les choses, on se dit que l'attaquant français pourrait bien quitter la Catalogne beaucoup plus vite que prévu…

A part ça ? Difficile saison pour le Milan AC. Eliminés précipitamment de la Ligue des Champions, les Rossoneri ne sont plus du tout sûrs de la disputer l'an prochain. Battus sur leur pelouse 2-1 ce week-end par l'Atalanta Bergame, les hommes de Carlo Ancelotti pointent désormais à la 6e place de la Serie A, à quatre points de la Fiorentina, 4e et qualifiée pour le tour préliminaire de la C1.

A la semaine prochaine pour le nouveau baromètre !



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