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Euro : les tops et flops du premier tour !

Par Youcef Touaitia - Actu Euro 2020, Mise en ligne: le 24/06/2021 à 23h43
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La phase de poules de l'Euro terminée, il est temps de dresser un premier bilan des 36 premiers matchs disputés dans les quatre coins du Vieux Continent. Quels sont les tops et les flops du premier tour de cette 16e édition ? Maxifoot vous propose sa sélection.

Euro : les tops et flops du premier tour !
Le Danemark a conquis les coeurs.

Après quasiment deux semaines de compétition et 36 matchs déjà disputés, les fans de football ont pu souffler ce jeudi. En effet, la phase de poules désormais terminée, un tiers des équipes ont déjà fait leurs valises pour retourner au pays.

Les 16 formations restantes, qualifiées pour les 8es de finale, se livreront un combat intense à partir de samedi pour espérer se retrouver le 11 juillet prochain à Londres. Que faut-il retenir de la première partie de cet Euro ? Quels sont les tops et les flops ? Maxifoot vous propose sa sélection.

LES TOPS

1. Le Danemark. C'est le coup de coeur de ce début d'Euro. Meurtrie par le grave malaise cardiaque de Christian Eriksen pour son premier match contre la Finlande (0-1), la formation nordique s'est logiquement attirée la sympathie de tous les amoureux du ballon rond. Mais au-delà de cet événement malheureux, ce sont les prestations proposées par les Vikings qui ont été énormément appréciées. En mission pour le meneur de jeu, les Danois ont proposé un football léché et surtout un spectacle de tous les instants. Des matchs dominés, 59 tirs en trois sorties, un match exceptionnel contre la Russie (4-1) pour arracher la qualification après deux défaites initiales, les partenaires de Simon Kjaer ont vécu mille vies dans ce premier tour. Le tout dans un Parken Stadium en feu qui s'est embrasé sur chaque but danois.

2. Le Stade Ferenc-Puskas. Le temps de trois matchs, on a eu droit au football qu'on aime, dans un stade plein avec une atmosphère chaleureuse et même parfois électrique. Seul pays à avoir autorisé à remplir son enceinte à 100% de sa capacité, la Hongrie a permis à tous les amoureux du football de goûter à nouveau au football pré-Covid-19. Une ambiance survoltée, des encouragements, des chants, des sifflets, des claping... Tout y était. Avec plus de 67 000 spectateurs pour Hongrie-Portugal, Hongrie-France et même Portugal-France, on se serait cru dans une dimension parallèle après plusieurs mois très compliqués pour l'ensemble de la population mondiale.

3. Le retour de l'Italie et des Pays-Bas. Avec du recul, on a du mal à s'en rendre compte, mais la Coupe du monde 2018 s'est disputée sans l'Italie et les Pays-Bas. Vous savez, le champion du monde 2006, mais aussi le finaliste 2010 et le demi-finaliste 2014... Un manque terrible pour les fans de ces pays mais aussi pour les amoureux du football européen. De retour dans cet Euro, les Azzurri et les Oranje n'ont pas manqué leur entrée en lice. Un football offensif, du spectacle, de l'envie, les deux équipes ont fait plaisir à voir. Si elles ont eu l'avantage de recevoir pour leurs trois matchs, les deux équipes ont su se rassurer pour avancer avec confiance pour la suite du tournoi. Avec une possible surprise à la clé ? Seul l'avenir nous le dira.

4. Cristiano Ronaldo. Alors oui, certains mettront en avant ses 3 penalties sur ses 5 buts inscrits dans cette phase de poules. Mais encore faudrait-il les mettre ! Pour sa cinquième participation à un Euro, un record, la star du Portugal a une nouvelle fois fait trembler les filets. Plus sur cette épreuve que sur toutes les autres en seulement 3 matchs. Avec désormais 14 buts au compteur, le joueur de la Juventus a laissé Michel Platini et ses 9 buts, tous marqués en 1984, sur le carreau. Leader charismatique de la formation lusitanienne, Ronaldo, meilleur buteur de l'histoire du tournoi, a l'opportunité d'aller chercher un nouveau titre, cinq années après celui glané en France. Il faudra compter sur lui pour y croire jusqu'au bout !

5. Le suspense du groupe F. Le groupe de la mort a tenu toutes ses promesses. Si l'Italie, la Belgique et les Pays-Bas ont écrasé leurs poules, que l'Angleterre et l'Espagne s'en sont sortis sans gloire, la France, l'Allemagne et le Portugal ont dû batailler pour rejoindre le tour suivant. La faute à une équipe de Hongrie particulièrement accrocheuse qui a donné du fil à retordre. Les Magyars ont même virtuellement éliminé les Allemands, qui se sont sauvés à 5 minutes du terme, mercredi. Les Lusitaniens, eux, ont un temps été éliminés après le second but de Karim Benzema, avant de se remettre dans le coup. Un suspense de tous les moments et surtout le plus beau match de la compétition avec Portugal-Allemagne (2-4), ce groupe F a fait saliver !

LES FLOPS

1. Le crash de la Turquie. C'est l'énorme déception du premier tour. Malgré des éliminatoires solides, avec notamment une brillante victoire contre les Bleus (2-0), en juin 2019, les Turcs ont complètement manqué leur compétition. Seule équipe du tournoi, avec l'inexpérimentée Macédoine du Nord, à avoir perdu toutes ses rencontres, la formation dirigée par Senol Gunes a servi de sparing-partner à l'Italie, au Pays de Galles et à la Suisse dans le groupe A. Des joueurs comme Merih Demiral, Caglar Söyüncü, Hakan Calhanoglu ou encore Burak Yilmaz se sont troués dans les grandes largeurs pour repartir par la petite porte. On est loin, très loin de la magnifique Turquie qui a nous a tous fait vibrer lors de l'Euro 2008 avec des matchs épiques.

2. Les penalties. Pour ceux qui reprochent à Cristiano Ronaldo de marquer très souvent sur penalty, certaines nations rêveraient d'avoir un joueur aussi précis dans cet exercice... Car sur cet Euro, c'est une véritable hécatombe ! Sur les 14 penalties sifflés, seulement 8 ont été marqués. Soit un taux de conversion de 57%. Un pourcentage très bas. Parmi les joueurs ont manqué leurs tentatives, on retrouve Pierre-Émile Hojbjerg (Danemark), Gareth Bale (Pays de Galles), Ezgjan Alioski (Macédoine du Nord), Ruslan Malinovskiy (Ukraine), Gerard Moreno ou encore Alvaro Morata (Espagne). Lors du second tour, il va falloir régler la mire pour ne pas nourrir d'éternels regrets.

3. Les stars de Premier League. Et si le championnat le plus relevé du monde avait complètement cramé ses stars ? La question mérite d'être étudiée. Car pour retrouver la trace d'Harry Kane ou encore Bruno Fernandes, il faut chercher... Meilleur buteur du dernier Mondial (6 buts), l'attaquant britannique a bouclé un premier tour catastrophique. Le meilleur buteur et meilleur passeur du dernier championnat anglais n'est que l'ombre de lui-même, laissant Raheem Sterling, loin d'être exceptionnel, lui voler la vedette. Et que dire des performances de son homologue portugais ? Pointé du doigt pour sa propension à disparaître dans les gros matchs, le Lusitanien a été transparent, au point de perdre sa place contre les Bleus. Fantomatiques.

4. Les CSC à gogo. Non, le meilleur buteur de l'Euro n'est pas Cristiano Ronaldo. Le meilleur buteur, c'est le CSC ! Sur les 94 buts inscrits dans l'épreuve, 8 ont été marqués contre leur camp. Oui, 8 ! Merih Demiral, Wojciech Szczesny, Mats Hummels, Ruben Dias, Raphaël Guerreiro, Lukas Hradecky, Martin Dubravka et Jurak Kucka, tous ont trouvé la faille dans le mauvais sens. Alors qu'aucun match dans l'épreuve n'avait connu deux CSC, deux rencontres ont réussi à nous proposer cette performance insolite : Portugal-Allemagne (2-4) et Slovaquie-Espagne (0-5). Plus étonnant, aucun gardien n'avait marqué dans son propre but lors des 15 premières éditions de l'Euro. On en est déjà à 3 en 2021 !

5. Le soporifique groupe D. Si certains matchs ont été intéressants à suivre, il va falloir creuser pour trouver une belle affiche dans cette poule D. Si l'Écosse a servi de souffre-douleur pour Patrik Schick, auteur d'un but stratosphérique de 50 mètres, ou à Luka Modric, buteur d'un magnifique extérieur du pied, on a clairement eu du mal à s'extasier sur les matchs des équipes concernées. Avec seulement 10 buts marqués en 6 matchs, c'est de loin la poule la moins prolifique. L'Angleterre, qui a terminé leader, n'a d'ailleurs marqué que deux petits buts. Seules l'Écosse, la Turquie et la Finlande ont fait pire dans la compétition jusqu'ici. C'est dire l'ennui profond...

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