Chelsea : Werner, l'auto-tamponneuse
Recruté pour près de 60 millions d'euros, Timo Werner vit un enfer avec Chelsea. Alors qu'il avait l'opportunité de mettre son club dans une position très confortable contre le Real Madrid (1-1), mardi, en demi-finale aller de la Ligue des Champions, l'attaquant allemand s'est lamentablement crashé.
«Dans chaque équipe où Thiago joue, il y a un attaquant qui rate toutes les occasions... Ce Werner, c'est quoi son nom ? Vermine !» Il suffisait d'entendre la femme de Thiago Silva, mardi soir, pour comprendre le désarroi d'une majeure partie des fans de Chelsea.
Si la sortie de la compagne du défenseur central brésilien est très dégradante et déplacée pour Timo Werner (25 ans), il n'en demeure pas moins que le fond, au moins sur la première partie de la phrase, est criant de vérité.
Werner, c'est une catastrophe
Et pour cause, le buteur allemand a complètement raté sa demi-finale aller de Ligue des Champions contre le Real Madrid (1-1). Noté 3/10 par la rédaction de Maxifoot, l'avant-centre londonien a proposé une copie d'une tristesse infinie. Cela a commencé par une occasion assez énorme à la 10e minute, à 5 mètres du but, sur un caviar de Christian Pulisic, envoyant le ballon sur Thibaut Courtois, qui s'il a réalisé un arrêt monumental, a surtout été tout heureux de voir son adversaire manquer à tel point de lucidité.
Cela s'est poursuivi par une multitude d'actions indignes d'un buteur de haut niveau, qui rappelons-le, a été recruté pour près de 60 millions d'euros, l'été dernier. Des courses tranchantes mais beaucoup trop souvent dans le mauvais tempo, un jeu sans ballon d'une pauvreté sans nom, une faculté à ne pas proposer les bons appels à ses partenaires, Werner a joué à l'envers du début à la fin. Une prestation terrible pour le Blue, qui a confirmé ses énormes difficultés à la finition, lui qui n'a marqué que 11 petits buts en 45 matchs depuis son arrivée.
Tuchel essaie de rassurer Werner
A l'issue de la partie, Thomas Tuchel a tenté de dédramatiser. «Il a raté une grosse occasion à West Ham et une autre ici. Cela n'aide pas, mais ça n'aide pas non plus d'en pleurer ou de le regretter tout le temps. C'est comme ça. Il y a des millions de personnes qui ont des choses plus difficiles à gérer que des occasions manquées, c'est donc la bonne chose à propos du sport - personne ne se soucie de demain. Aujourd'hui, nous étions tristes, nous étions en colère sur le moment, c'est normal. Il est fâché. Il est peut-être déçu» , a indiqué le coach allemand face à la presse.
«Demain (mercredi), il a une journée libre et le lendemain, il doit relever la tête. C'est un gars professionnel, un gars de haut niveau, il travaille dur. Il est aligné et à partir de là, nous y allons. Nous n'arrêterons jamais de le pousser, nous n'arrêterons jamais de croire et j'ai le sentiment que tout le monde accepte la situation telle qu'elle est et en tant qu'attaquant c'est facile, vous marquez au prochain match et personne n'en parle» , a rajouté le manager londonien. En tout cas, la comparaison avec la Formule 1 du camp adverse fait mal. De quoi frustrer un peu plus Olivier Giroud, meilleur buteur du club en C1, resté au stand durant 90 minutes...
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