Ligue des Champions : face aux critiques, Ceferin justifie la réforme et reprend de volée les mécontents !
Entérinée lundi et prévue à partir de 2024, la réforme de la Ligue des Champions suscite beaucoup de critiques. Le président de l'UEFA, Aleksander Ceferin, a tenté de justifier tant bien que mal la future formule.
Si les acteurs du monde du football se sont très largement réjouis de l'échec du projet de Super Ligue, en revanche beaucoup d'entre eux en ont profité pour tacler l'UEFA au passage en fustigeant la réforme de la Ligue des Champions actée lundi par le comité exécutif de l'instance et qui doit entrer en vigueur à partir de 2024.
Avec le remplacement de la phase de poules par un mini-championnat qui amènera chaque équipe à jouer 10 matchs face à 10 adversaires différents, cette nouvelle formule apparaît en effet quelque peu capillotractée et elle va surtout déboucher sur plus de matchs (10 contre 6 en phase de groupes).
Ceferin met en garde les joueurs
Ce constat a incité le milieu de terrain de Manchester City, Ilkay Gündogan, à pousser un coup de gueule en dénonçant les cadences infernales imposées aux joueurs (voir ici). Le président de l'UEFA, Aleksander Ceferin, a profité d'un entretien accordé ce dimanche au Daily Mail pour répondre aux critiques et reprendre de volée l'international allemand.
«Il peut toujours y avoir moins de matchs mais aussi les salaires des joueurs et des entraîneurs doivent s'adapter. Vous ne pouvez pas générer moins et gagner plus tout le temps», a prévenu le Slovène, avant de nuancer ses propos. «J'ai lu certaines personnes dire : "Nous ne voulons pas plus de matchs." Je suis d'accord avec ça, vraiment. Si la Ligue des Champions reste comme elle est, elle restera toujours comme la meilleure compétition du monde.»
Impératifs financiers
Voilà des propos pour le moins contradictoires avec la réforme opérée ! Ceferin a tenté de justifier ce grand écart. «Nos réformes ont vu le jour parce que les clubs ont besoin d'aide pour faire face à la crise financière. Nous pouvons continuer comme actuellement, mais les clubs cesseront leurs activités», a mis en garde le patron du football européen. «Et à qui cela fera le plus mal ? Leurs fans. Alors, même si je comprends ce que certaines personnes disent, je leur demande : "Quelle est votre solution ?" Nous pensons que les réformes que nous entreprenons présentent des avantages pour tout le monde.»
Le dirigeant a malgré tout laissé la porte ouverte au dialogue. «Mais nous avons été clairs que cette réforme n'est pas entièrement gravée dans le marbre, donc si ces gens ont de meilleures idées qui préservent l'avenir du football ainsi que le nôtre, je les écouterai», a promis l'homme de 53 ans. En dialoguant, l'UEFA, les clubs restés fidèles à la LdC et les repentis de la Super Ligue parviendront-ils à mettre sur pied une formule plus lisible et qui fasse davantage l'unanimité ?
Etes-vous convaincus par les arguments de Ceferin ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …
