Equipe de France : le poste de n°1, Mandanda ne se raconte pas d'histoire...
Devenu le gardien numéro 1 de l'équipe de France en l'absence d'Hugo Lloris, Steve Mandanda ne se fait pas d'illusions pour l'Euro 2020. Le portier de l'OM s'attend à retrouver son statut de n°2.
Jeudi, Steve Mandanda (34 ans) fêtera sa 31e sélection contre la Moldavie. Propulsé gardien numéro 1 de l'équipe de France depuis le mois d'octobre suite à la grave blessure d'Hugo Lloris, victime d'une luxation du coude, le Marseillais profite à fond de l'occasion de pouvoir enchaîner les matchs avec les Bleus. Sans se faire d'illusions pour la suite.
S. Mandanda - «Lloris retrouvera sa place»
Le portier de l'Olympique de Marseille est bien conscient que ses performances ne changeront pas son futur statut. «Je n'ai pas plus de pression que d'habitude, parce que j'ai suffisamment d'expérience. Et Hugo est notre capitaine, c'est le n°1. Peu importe mes performances, quand il sera rétabli je sais, et vous savez, pertinemment qu'il retrouvera sa place. Il n'y a aucun débat et aucun souci à avoir» , a déclaré Mandanda en conférence de presse ce mardi.
«Dans mon esprit, c'est toujours la même chose : être performant, se mettre au service du collectif et tout faire pour que l'équipe gagne. Je suis numéro 2, je dois être présent quand on fait appel à moi et je le vis très bien» , assure le gardien de l'OM. D'autant plus qu'il n'avait pas été appelé en juin puis en septembre par Didier Deschamps après une dernière saison très compliquée en club.
Une non-convocation difficile, mais bénéfique, en juin
Mandanda a-t-il douté de son retour en sélection durant cette période ? «Douté, oui, on doute toujours, avoue-t-il. J'avais dans ma tête cet objectif de revenir. Il fallait se donner tous les moyens pour être convoqué.» Et il s'en est donné les moyens en effectuant notamment une cure à Merano. «Ce n'est pas une décision qui a été prise en juin, mais je ne pouvais pas le faire avant en raison du calendrier du club, explique-t-il. Ça a été un moment déclencheur.»
Finalement, son absence en juin a été un mal pour un bien. Elle lui a permis «de souffler, de prendre un mois de vacances, (s)'aérer l'esprit et de revenir dans de meilleures conditions physiques et mentales» . Marseille en profite aujourd'hui. Et les Bleus peuvent lui faire confiance durant l'absence de Lloris.
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