FFF : annoncé comme possible successeur de Le Graët, Platini maintient le suspense !
Suspendu de toute fonction officielle jusqu'à mardi prochain, Michel Platini prépare son grand retour dans le monde du football. L'ancien président de l'UEFA pourrait postuler pour la présidence de la FFF, sans toutefois afficher la moindre certitude…
La fin d'un cauchemar… Tourmenté pour sa présumée implication dans de graves affaires extra-sportives et autres scandales financiers, concernant les instances comme l'UEFA ou la FIFA, Michel Platini a purgé une lourde sanction et prépare désormais son retour aux affaires. Encore suspendue de toute fonction officielle jusqu'au 8 octobre, soit mardi prochain, la légende de l'équipe de France prévoit un retour rapide, mais dans quelle position ?
Platini et la présidence de la FFF
Récemment, son nom a été cité en vue des prochaines élections pour la présidence de la FFF, qui se tiendront fin 2020. Mais l'ex-président de l'UEFA refuse pour le moment de s'emballer, en public du moins. «Je sais à quoi vous faites référence... Parce que beaucoup de gens m'en parlent déjà, a reconnu "Platoche" dans les colonnes du journal L'Equipe ce vendredi. Il y aura les élections à la présidence de la Fédération française de football. Des copains me conseillent d'y aller, d'autres me disent : "C'est quoi l'intérêt d'être président de la FFF quand on a été président de l'UEFA ?" Mais même cette échéance-là me paraît lointaine. Je n'y ai pas encore vraiment pensé.»
Le Graët ne lui ferme pas la porte
Platini prend donc cette échéance avec du recul, et refuse pour le moment de se placer parmi les candidats déclarés pour succéder au président Noël Le Graët l'an prochain. Pourtant, après avoir entretenu des relations fraîches avec l'ancien patron du football européen, le chef de la Fédération a récemment ouvert la porte à son compère.
«On s'est un peu perdus de vue depuis quelque temps. Il reviendra dans le football, a concédé Le Graët pour le journal L'Equipe. Si la Fédération l'intéresse, évidemment que c'est un bon candidat. Après, il faut être élu. Mais c'est tout à fait respectable s'il le souhaite. J'avais été un petit peu choqué ou déçu par ses propos. Mais le temps passe. Franchement, je n'ai jamais de rancune contre qui que ce soit. Je l'ai prouvé, je crois.» Aux dernières nouvelles, les deux hommes ne seraient même pas adversaires dans cette lutte, puisque le président en place n'envisage actuellement pas de briguer un nouveau mandat.
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