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PSG-Benfica Lisbonne, à armes égales !
Par Christophe Andreeff - Actu Europa League, Mise en ligne: le 09/03/2007 à 00h06
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Les Parisiens surprennent agréablement. Annoncés la tête ailleurs, ils trouvent les ressources morales suffisantes pour s'imposer devant le grande équipe du Benfica de Lisbonne, reversée de la Ligue des Champions (2-1).  Maxifoot s'est rendu pour vous au Parc des Princes !

PSG-Benfica Lisbonne, à armes égales !

Si l'on relativise la prestation des deux formations à celle de l'arbitre anglais, il ne s'avère pas trop exagéré de dénoter un relatif manque de pertinence en certaines occasions. Contre le deuxième du Championnat portugais, peu d'observateurs donnaient la moindre chance aux Parisiens de s'en sortir à bon compte, à la vue d'une situation plus que préoccupante en Championnat. Une impression qui semble s'affirmer bien vite, avec la prise de pouvoir des Portugais en moins de dix minutes, pour le plus grand bonheur de ses nombreux supporteurs disséminés au sein du Parc. Sauf que Paris se souvient de ses heures de gloire européenne et de ses fameuses cinq demi-finales consécutives, avec pour apogée un titre en Coupe des Coupes.

De quoi relever les ardeurs, avec une faculté de réaction étonnante. Elle vient donner raison à la volonté d'Alain Cayzac de ne pas sacrifier la compétition. Paris franchit le cap de la pause avec l'avantage, maîtrisant son jeu et contraignant les bonnes accélérations adverses. Une situation favorable qui vient enflammer les travées du Parc des Princes. Les supporteurs multiplient les chants de satisfaction, à l'image de la banderole «enflammez nous» . Tous ces ingrédients procurent une saveur particulière à cette soirée de fête. Seuls points noirs, la blessure d'Armand et un troisième but qui serait venu apporter plus de liberté et de sérénité, avant le déplacement bien délicat à Lisbonne.

Les temps forts et les buts

- Les Portugais concrétisent deux minutes très intenses dans le camp des Parisiens. Sakho glisse d'abord parfaitement pour surprendre Derlei, en train d'armer sa frappe à l'entrée de la surface de réparation (8'). Mais au cours de l'action suivante, Nelson déborde sur l'aile droite, surprend Rothen et vient adresser un centre dans la surface. Mendy oublie son marquage sur Simão qui place une tête impeccable dans les filets de Landreau (0-1, 9').

- Le public, venu nombreux garnir les tribunes du Parc des Princes, observe la réaction des Parisiens. Il faut attendre pour assister à une frappe tendue de Rothen qui manque de peu le cadre, à la récupération d'un dégagement raté d'Anderson (22').

- Paris tremble sur le corner suivant, à la réception duquel la tête de Derlei s'avère trop croisée. Landreau était battu (24').

- Paris parvient à hausser son rythme à l'entame du dernier quart d'heure de cette première période. Sur un coup franc de la gauche, Frau propulse le ballon en direction de la lucarne de Quim, venu claquer le ballon sous sa transversale (33').

- Quel spectacle au Parc des Princes où les Parisiens évoluent à un niveau bien différent de celui observé en Championnat. Pauleta dupe l'arrière garde portugaise, en feintant une talonnade. Il enchaîne avec un centre qui finalement achève sa course directement derrière la ligne de but de Quim, en effleurant le poteau (1-1, 36').

- Quelle capacité de réaction des Parisiens qui atteignent la pause avec l'avantage. Kalou sort le grand jeu. Il s'infiltre dans la surface, passe en revue trois défenseurs dans le style de Mancini pour la Roma. Au final, il remise en retrait pour Frau qui voit le chemin des buts s'ouvrir pleinement à lui (2-1, 39'). Le Parc s'enflamme.

- Quelle sauvetage de Mendy ! A la suite d'un corner côté gauche, David Luiz place une tête à bout portant, sur laquelle Landreau plonge désespérément pour écarter le danger. Le ballon s'apprête à franchir la ligne lorsque le défenseur parisien vient écarter le danger sur sa ligne (54').

- Pauleta manque le but du break, d'une frappe enroulée qui passe de peu au-dessus de la transversale (58').

Ce qu'il faut retenir de la rencontre

Le moins que l'on puisse dire c'est que maintien ou non, le PSG aura su respecter ses supporters et les directives d'Alain Cayzac. Hors de question pour le Président, de saborder cette rencontre de Coupe d'Europe. Quel que soit le résultat final à l'issue du match retour, on ne peut que louer la belle attitude positive, convaincante, pleine d'ardeur et de combativité de la formation parisienne. Rapidement pris au piège, les hommes forts de Paul le Guen haussent le niveau de jeu et resserrent dans le même temps la défense, à l'image de Mendy. Il vient écarter le danger sur sa ligne en deuxième période, alors qu'il commet l'erreur de marquage sur le but portugais. Autre satisfaction pour le jeune Sakho, déterminé, vigilant et quasiment impeccable dans son rôle de titulaire surprise. Pas toujours au mieux, Landreau se sent toutefois pousser des ailes pour cette confrontation de taille. Solide, la seule mauvaise nouvelle du soir en défense provient du choc subi par Armand. Il risque fort de le payer physiquement (sorti à la 80' et remplacé par Diané, une lourde blessure l'attend peut-être qui le priverait des terrains. Dur à encaisser, après celle de Yepes à Marseille !). Du côté de l'offensive, séduisante prestation de Rothen qui couvre beaucoup de terrain, avant d'être relayé par Gallardo. Précieux meneur de jeu, il s'affiche au rendez-vous et se remet plutôt bien de sa blessure. Gros apport offensif également pour le duo composé de Kalou et Frau, aux armes impitoyables, récompensés par de beaux gestes techniques et un but. Pauleta retrouve lui son réalisme et son audace. Il relance mentalement l'équipe. Paris se montre volontaire, avec un état d'esprit notablement positif et parvient à bien faire tourner le ballon en fin de rencontre. De quoi espérer le prolongement de l'aventure !

Devant une imposante communauté portugaise dispersée dans les travées du Parc des Princes, le Benfica de Lisbonne n'a pas failli à sa réputation de formation dangereuse, percutante, portée vers l'offensive et audacieuse. En témoigne ce début de match tonitruant qui instaure tout de suite la pression sur les épaules des joueurs Parisiens. Un effet à double tranchant puisque Paris hausse son jeu, ce qui permet aussi au rythme du jeu portugais de se maintenir à un très bon niveau. Les Portugais tiennent le choc et causent d'énormes difficultés aux Parisiens, en ne relâchant pas une pression quasi constante. Le danger règne. D'autant que devant, Benfica utilise au mieux la force technique de Miccoli, impeccable ou les centres intéressants de Nelson. Autre arme maîtresse du club portugais, la fougue et les qualités athlétiques de Simão, souvent très dangereux. En milieu de terrain, il convient aussi de saluer l'énorme apport de Petit. En défense, trop de relâchements qui coûtent chers, malgré des arrêts déterminants de Quim et une inquiétude en fin de match pour David Luiz qui s'écroule brutalement au sol. Au final, Lisbonne escomptait sans doute surprendre plus nettement mais réalise une très bonne opération, avec ce précieux but à l'extérieur.

Note du match 15/20

Mission hautement accomplie pour les Parisiens qui choisissent d'utiliser cette rencontre de haut niveau européen pour renouer avec la confiance. La qualification s'avérera cependant très délicate à obtenir sur les terres portugaises dans une semaine. De quoi espérer poursuivre le rêve européen en maintenant leurs chances. L'essentiel demeure avant toute chose de sortir au pire la tête haute et au candidat supporteur Sarkozy, apprenant le résultat, de louer à la télévision le travail de Paul Le Guen qu'il juge un homme admirable.


UEFA 8e de finale aller
PSG 2-1 Lisbonne (2-1)
Parc des Princes
Arbitre : Monsieur Poll.
Buts : Pauleta (36’), Frau (39’)/Simão (9’).
Avertissements : Chantôme (46’), Kalou (81’)/Karagounis (7’), Derlei (56’).
Les équipes :
PSG : Landreau, Armand (Dramé, 80’), Sakho, Rozehnal, Mendy, Frau, Rothen (Gallardo, 61’), Chantôme, Cissé, Pauleta (Luyindula, 74’), Kalou/Entraîneur : Paul Le Guen.
Benfica Lisbonne : Quim, Leo, Luisao (David Luiz, 32’), Anderson, Nelson, Simão, Petit, Karagounis, Derlei (Nuno Gomez, 69’), Miccoli, Coimbra (Beto, 71’)/Entraîneur : Fernando Santos.



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