Le Journal du Mondial - N°23
Par Cédric Chapuis - Journal Du Mondial 2006, Mise en ligne: le 29/06/2006 à 22h47
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Après deux jours de repos bien mérités, les huit dernières équipes en lice s'apprêtent à attaquer les quarts de finale du Mondial. Avec des affiches de rêve, notamment Allemagne-Argentine dès cet après-midi. Avec Saviola ou Messi ?

Objectif dernier carré

C'est le début aujourd'hui des quarts de finale de cette 18e Coupe du monde. Et les affiches étant alléchantes comme jamais, les pronostics sont difficiles à établir. Et ça démarre sur les chapeaux de roue à 17h avec l'énorme affrontement Allemagne-Argentine, les deux équipes qui ont fait la plus forte impression depuis trois semaines. D'un côté, une Mannschaft sûre d'elle, poussée par tout un peuple, en pleine confiance et qui compte dans ses rangs un des meilleurs joueurs du monde (Ballack) et un buteur en pleine bourre (Klose). De l'autre, une équipe albiceleste galvanisée par un jeu magnifique, un premier tour brillant et sauvée par un coup de génie en huitièmes de finale. Ce match s'annonce comme un des plus beaux, voire le plus beau, du Mondial, et sans doute aussi un des plus accrochés. Heinze-Klose, Ballack-Mascherano, Frings-Cambiasso, Maxi Rodriguez-Lahm, autant de duels passionnants, qui vont tenir en haleine deux pays entiers pendant 90, voire 120 minutes. Justement, les Argentins ont déjà joué une prolongation face au Mexique, et l'aspect physique aura donc aussi son importance. Désormais, chaque détail compte.


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Plus tard, l'affiche sera certes moins prestigieuse mais certainement aussi indécise. Entre l'Italie et l'Ukraine, l'affrontement s'annonce dur, et là encore, la condition physique aura son importance, Sheva et ses coéquipiers ayant dû aller jusqu'aux tirs aux buts pour éliminer la Suisse. De son côté, la Squadra aborde ce quart en confiance, avec la conviction que la roue est en train de tourner depuis le penalty de la 95e minute inscrit par Francesco Totti face à l'Australie. Malgré les suspensions de Daniele De Rossi et de Marco Materazzi et la blessure d'Alessandro Nesta, les italiens, n'ont qu'un objectif : aller au bout et décrocher leur premier titre depuis 1982. En face, les Ukrainiens, seuls véritables invités surprise des quarts, joueront une nouvelle fois sans pression, mais pas sans ambition. Passée près de l'élimination en huitièmes de finale, l'Ukraine écrit son histoire au jour le jour. Et Andreï Shevchenko a peut-être un dernier coup d'éclat à réaliser avant de définitivement dire au revoir à l'Italie.

La question du jour : Doit-on changer une équipe qui gagne ?

C'est la question que se posent, ou se posaient, depuis le début du tournoi pas mal de sélectionneurs. Et parmi ceux encore en piste, quatre se la posent certainement encore : José Pekerman (Argentine), Sven-Goran Eriksson (Angleterre), Carlos Alberto Parreira (Brésil) et Raymond Domenech (France). Le sélectionneur argentin possède avec Carlos Tevez et Lionel Messi de bien plus que deux jokers de talent. A chacune de leur entrée en jeu, ces deux phénomènes prouvent qu'ils valent un place dans le onze. Seulement voilà, pour les aligner, Pekerman devrait enlever Hernan Crespo et/ou Javier Saviola. Si Crespo semble indétrônable, le match un peu décevant de Saviola en huitièmes pourrait jouer en sa défaveur. La technique et l'insouciance de Messi, le jeu alliant subtilité et hargne de Tevez, autant de qualités qui pourraient donner à José Pekerman des raisons de changer. Ou pas, car Saviola a tout de même démontré depuis le début de la compétition qu'il revenait au plus haut niveau.

C'est un peu le même souci du côté du Brésil, où Juninho et Robinho ont beaucoup apporté à chacune de leurs entrées en jeu. Zé Roberto et Adriano pourraient ainsi rejoindre le banc au profit de ses deux joueurs, mais rien n'est moins sûr, car Carlos Alberto Parreira a confiance en ses titulaires. La France étant en difficulté sur les coups de pied arrêtés, Juninho devrait tout de même jouir d'un temps de jeu conséquent face à des Bleus qu'il connaît bien. Côté anglais, le problème est un peu plus épineux. L'équipe de Sven-Goran Eriksson gagne mais ne joue pas bien malgré les dispositions différentes tentées par son sélectionneur. A une ou deux pointes, l'Angleterre peine dans l'organisation offensive. L'option Carrick, placé devant la défense, a bien été utilisée, mais sans réussite. On pourrait donc voir réapparaître Peter Crouch dans le onze de départ face au Portugal samedi. Même débat dans l'entourage de l'équipe de France, entre le 4-2-3-1 prôné par Domenech depuis un mois et un 4-4-2 plus classique. D'abord poussive, la tactique à un sel attaquant a porté ses fruits face à l'Espagne, et le sélectionneur français entend bien continuer de cette façon. Mais face au Brésil, l'opportunisme d'un David Trezeguet ne ferait certainement pas de mal. Bref, on le voit, tout le monde se pose des questions, puisque le jour où l'on pourra jouer à 12 ou à 13 n'est pas encore arrivé…

La phrase du jour : Javier Saviola

« J'estime à 60% nos chances d'éliminer l'Allemagne, mais il faudra pour cela que nous imposions notre football. »

« El Conejito » a confiance. Après un premier tour facilement négocié puis un match acharné contre le Mexique, Javier Saviola pense que l'Argentine part plutôt favorite face au pays organisateur. Désormais il faut assumer, en pratiquant le fameux « toque » si impressionnant depuis trois semaines.

Les matchs du jour

17h, à Munich : Allemagne-Argentine (sur TF1)

21h, à Hambourg : Italie-Ukraine (sur M6 et Canal +)

Avant les fratricides Angleterre-Portugal et Brésil-France de samedi, les quarts de finale commencent très fort avec Allemagne-Argentine et Italie-Ukraine. Le money-time est en route, et seuls les grands joueurs seront au rendez-vous.



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