Les cookies nous permettent de personnaliser le contenu et les annonces, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. Nous partageons également des informations sur l'utilisation de notre site avec nos partenaires de médias sociaux, de publicité et d'analyse.
En savoir plus OK
Strasbourg s'impose dans la logique
Par Vincent Rouze - Actu Coupe De La Ligue, Mise en ligne: le 01/05/2005 à 00h45
Taille du texte: Email Imprimer Partager:

Strasbourg remporte la Coupe de la Ligue (2-1), grâce à Niang et Devaux. Mazure avait égalisé entre-temps. Une victoire logique tellement les Strasbourgeois ont eu l'emprise sur le match.

Les enjeux de la rencontre

Match très important pour les Caennais. A la peine en championnat (19e), Caen jouera sans doute en Ligue 2 la saison prochaine. Cette finale de la Coupe de la Ligue, la première de son histoire, constituait une véritable occasion pour le club de sauver sa saison. «Ce qu'on va vivre est exceptionnel. C'est un moment exceptionnel pour Caen qui n'a jamais vécu ça» insistait l'entraîneur du Stade Malhersbes, Patrick Rémy. Le coach normand doit pourtant se passer de son capitaine et défenseur central, Frédéric Danjou, remplacé par le jeune Jérémy Sorbon, Aziz Ben Askar prenant le brassard. Autre absence, celle du Belge Grégory Dufer. Le milieu de terrain devait jouer mais il s'est blessé la veille du départ à Clairefontaine.

Quant aux Alsaciens, ils ont déjà remporté l'épreuve en 1997. Lors de la dernière rencontre de Ligue 1 entre les deux équipes, le 5 février dernier, Strasbourg l'avait emporté largement (5-0). Par conséquent, les Strasbourgeois abordent la rencontre comme favori. Un statut que l'entraîneur du Racing réfute : «Je ne vois surtout pas en quoi nous le serions. Ce sera du 50-50» , prévient Jacky Duguérpéroux. Avant d'ajouter «Au classement, nous n'avons que 6 points d'avance, ça ne fait que deux matches de différence» . Par ailleurs, c'est Vercoutre qui garde les buts, préféré à Cassard. Le coach est aussi privé de Haggui et Bassila, blessés. C'est Devaux et Keita qui doivent faire office.

Les faits marquants

- Strasbourg commence fort ! Mamadou Niang est un véritable poison. Il s'infiltre dans le dos de la défense et tente, aux six mètres légèrement excentré, la reprise de volée. Mais celle-ci s'avère trop croisée (3').

- Nouvelle action de Niang, qui s'enfonce une fois encore dans la défense suite à une ouverture de Farnerud. Le Sénégalais, seul devant le gardien, arme son tir. Mais Planté s'interpose magnifiquement, détournant le ballon d'un réflexe de la main gauche (4').

- Caen se montre moins timide et réagit enfin. Sur une superbe déviation de Mazure du talon, Lemaître se retrouve seul sur son pied gauche face à Vercoutre. Mais le Caennais croise trop sa frappe, qui pasee à côté. Strasbourg a eu chaud (21') !

- Le match a baissé en intensité. Niang, encore lui, fait sortir le match de sa torpeur. Abdessaki tire, mais sa frappe se transforme involontairement en centre. Le Sénégalais, inspiré, a suivi et et reprend le ballon de volée. Heureusement, Planté réalise une superbe parade en boxant le ballon des deux poings (33').

- Planté veut sortir pour s'emparer du ballon. Il plonge mais percute Pagis. Le pénalty semble franchement évident, mais M. Veissière n'est pas de cet avis (35')

- Le duo Niang-Abdessaki fait des étincelles. Ce dernier, lancé en profondeur sur l'aile droite, centre au second poteau pour son attaquant, dans les six mètres. Niang ne tergiverse pas, et devance Ben Askar de la tête. Une tête qui se loge inévitablement dans le petit filet opposé de Planté (1-0, 38').

- Le match devient alors complètement fou ! Caen réagit immédiatement, par Deroin. A l'angle de la surface, il déclenche une reprise de volée soudaine. Tout le stade croit au but, mais au dernier moment le ballon file à côté. Splendide quand même (40').

- Suite à un corner, le ballon est dévié dans la surface, et revient sur Lemaître, qui ajuste sa tête. Mais Vercoutre, vigilant, s'interpose sans souci (41').

- Egalisation pour Caen ! Formidable ouverture de Lemaître pour Mazure, parti dans le dos de la défense. L'attaquant parvient à contrôler le ballon, se l'emmène dans la surface, et déclenche une frappe monstrueuse en pleine lucarne. Magique (42').

- Caen s'enflamme et Lemaître tente un retourné acrobatique dans la surface. Le geste est superbe mais ça passe à côté (44').

- Après le repos, les choses se calment nettement. Ce qui n'empêche pas Planté de bousculer à nouveau Pagis. Bien que ce soit moins flagrant, il semble quand même qu'il y ait pénalty. M. Veissière ne bronche pas (50').

- La partie baisse vraiment de niveau. Néanmoins, sur un énième centre venu de la droite, il ne manque que quelques millimètres à Niang pour pousser le ballon au fond des filets (63').

- But pour Strasbourg ! Alors que l'on filait vers les prolongations, M. Veissière siffle un coup franc légèrement sur la gauche, à 25 mètres du but caennais. Pagis décale Devaux, qui envoie une véritable frappe de mule au milieu du but. Planté, surpris, ne réagit pas (2-1, 78').

- Dans la foulée, Caen obtient un coup franc similaire à celui du but, mais un peu sur la droite. Deroin enveloppe du pied droit mais le cuir passe largement à côté des cages de Vercoutre (80').

- Caen jette ses dernières forces dans la bataille. L'insaisissable Mazure reçoit le ballon dans les six mètres. Il se jette et tir du bout du pied gauche, mais Vercoutre plonge et détourne le ballon en corner. C'est la dernière occasion du match (84').

La prestation de Caen

Très vite dès le début de match, les Caennais se sont retrouvés acculés sur leur but. Le premier quart d'heure s'est avéré très pénible. Malmenés, trop timides, l'équipe caennaise ne parvenait pas à se trouver. Heureusement pour elle, son gardien était là. Et les Strasbourgeois ont été quelques peu maladroits. Mais passé ce début match, plus que délicat, Caen s'est montré plus en jambe et s'est enfin mis dans le match, bien que ça manquait de tranchant. Puis le Stade Malhersbes a encaissé le premier but, ce qui a provoqué un vent de révolte. Et une égalisation dans la foulée, fort logiquement. Malheureusement, les Normands se sont endormis après le repos et n'ont rien montré. La sanction est donc tombée, inévitablement. Une défaite que les hommes de Patrick Rémy ne peuvent contester.

Côté jeu, Caen s'est aussi montré irrégulier. Avec un collectif qui laisse parfois à désirer. Néanmoins, le club peut trouver des motifs de satisfaction. Comme la performance de Faye en tant qu'arrière gauche, notamment sur le plan défensif. Assailli par les attaquants strasbourgeois, le Sénégalais ne s'en est pas moins démené, et s'est battu jusqu'au bout. A l'instar de son jeune compère, Jérémy Sorbon (21 ans). Ce dernier avait pour lourde tâche de remplacer son capitaine Frédéric Danjou en défense centrale. Une tâche qu'il a plutôt bien accompli, malgré un manque d'automatismes évident. Quant au milieu cannais, il a été inexistant, mis à part peut-être Lemaître, inconstant, mais qui a distillé quelques ballons à Sébastien Mazure, le meilleur joueur du côté caennais. Enfin, le gardien Vincent Planté a réalisé quelques parades, mais n'a pas été rassurant. Il n'est pas exempt de tout reproche sur le deuxième but.

La prestation de Strasbourg

Le Racing abordait incontestablement la rencontre en tant que favori. Un statut que les Alsaciens ont assumé durant toute la rencontre. D'entrée de jeu, ils ont été percutants, se montrant vifs et incisifs. Et c'est parce qu'ils sont tombés sur un bon gardien, et aussi à cause d'une certaine maladresse, qu'ils n'ont pas ouvert le score dans le premier quart d'heure. Après but logique à la 38e minute, les Strasbourgeois, ont connu, sans doute pas déconcentration, un gros moment flottement. Un flottement qui a tout de suite été sanctionné d'un but. En deuxième période, Strasbourg a maintenu son emprise sur le match, tout en étant moins frais sur le plan physique. C'est logiquement que les hommes de Duguépéroux ont scellé les débats.

Une équipe qui a d'ailleurs semblé bien équilibré. A l'image du milieu de terrain, très osé, composé de trois milieux (Johansen-Farnerud-Abdessaki), et d'un récupérateur derrière en la personne de Keita. Le Malien étant chargé de compenser l'absence de Bassila. Et justement, Keita a bien ratissé les ballons pour relancer proprement. Il fait un peu penser à Rio Mavuba, des Girondins de Bordeaux. En attaque, Niang s'est révélé être un véritable poison pour la défense. Quel dommage qu'il y ait encore un peu de déchet dans son jeu, sans quoi il serait de classe mondiale. En tout cas, on comprend pourquoi Lyon est intéressé. En revanche, on a moins vu Mickaël Pagis, qui aurait pu il est vrai obtenir deux pénaltys. Enfin, à noter la performance sublimissime de Boka, sur le côté gauche. L'arrière latéral a fait parler la puissance, en montant à plusieurs reprises sur son côté. C'est même lui qui obtient le coup franc, amenant le deuxième but inscrit par Devaux.

C'est donc très logiquement que Strasbourg s'adjuge la seconde Coupe de la Ligue de son histoire. Les Strasbourgeois, certes un peu maladroits, ont quand même maîtrisé les débats. Fort de succès, ils devraient sur leur lancée se maintenir en championnat. Quant à Caen, c'est une bien triste fin de saison qui l'attend, avec un maintien qui s'éloigne de plus en plus (Caen est 19e à 5 points du premier non-relégable). Enfin, rendons hommage à Gilles Veissière, bien qu'un peu défaillant pour le coup, qui arbitrait sa dernière finale avant la retraite.


Fiche technique

Caen 1 – 2 Strasbourg
Au Stade de France
Arbitre : M. Veissière

Les buts : Mazure (42’) – Niang (38’) – Devaux (78’)

Les équipes :

Caen : Planté – Seube, Ben Askar, Sorbon, Faye – Zubar (Watier, 85’), Eudeline (Lesoimier, 76’), Dugardein (Hébert, 89’), Deroin, Lemaître- Mazure

Strasbourg : Vercoutre – Lacour, Kanté, Devaux, Boka (Le Pen, 87’) – Keita, Abdessaki (Deroff, 71’), Farnerud, Johansen – Niang, Pagis



Taille du texte: Email Imprimer Partager:




Publiez un commentaire avec votre compte Facebook, Yahoo, Hotmail ou AOL   AIDE
Pour signaler un abus, contactez
Ajouter un commentaire ... Les insultes sont passibles d'une amende de 12.000€ et jusqu'à 45.000€ pour les injures racistes, homophobe, handiphobe ou sexiste. N'oubliez pas que vos messages ici sont publics et qu'en cas de plainte votre identité réelle peut être révélée à la justice.
Pour afficher les commentaires Facebook, vous devez être connecté à Facebook



 
 

Liens FRANCE - Ligue 2 / CdF / CdL


Sondage Maxifoot
Le PSG et l'OM en demi-finale de Coupe d'Europe, croyez-vous qu'au moins un des deux remportera la Coupe ?

OUI
NON
Voter

Voir les resultats - Voir les sondages précédents

Actu et transferts 24h/24

Les + populaires du moment

Les VIDEOS populaires du moment



 A SUIVRE
Le meilleur effectif
LIGUE 1
mi-saison
2023-24
TOP 10
transferts
en Ligue1

mi-saison 2023-24
TOP 15
PEPITES
jeunes de Ligue 1
Classements des
BUTEURS

en EUROPE
Indice MF :

l'état de
FORME
des clubs en europe
Les FRANCAIS à

l'ETRANGER
Qui joue ?
Qui marque ?


MASQUER LA PUB