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Eviter le coup de froid
Par Marie Ange Kostoff - Equipe De France, Mise en ligne: le 08/02/2005 à 20h51
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Avant de repartir en campagne pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2006 en mars prochain face à la Suisse, l'Equipe de France reçoit ce mercredi la Suède au Stade de France avec pour objectif une première victoire à Saint-Denis sous l'ère Domenech.

Eviter le coup de froid

Les enjeux de la rencontre

A l'aube du septième match de l'Equipe de France version Domenech, les questions sont encore légion et les certitudes peu nombreuses. Car si les Bleus sont deuxièmes de leur groupe de qualification pour la Coupe du Monde 2006 après deux matches nuls et deux défaites, il ne faut pas oublier qu'ils partagent le haut du classement avec l'Eire et Israël et que la qualification est loin d'être acquise. Et si l'heure n'est pas encore à l'inquiétude, on ne peut vraiment dire que «sérénité» soit le maître-mot d'une Equipe de France toujours en reconstruction et qui se cherche encore. Nouveaux joueurs, rajeunissement, Raymond Domenech, certes poussé par les circonstances, a pris le parti de miser sur la nouveauté et les jeunes pousses françaises pour tenter de redynamiser le jeu tricolore. Pour preuve, sur vingt joueurs convoqués pour ce mercredi, seuls trois (Vieira, Henry et Trézéguet) sont les survivants de la glorieuse épopée 1998-2000. Une page est définitivement tournée reste maintenant à en ouvrir une aussi belle…

Mais pour cela, les Bleus savent qu'ils doivent retrouver au plus vite un niveau bien meilleur que celui qu'ils ont montré lors de leurs dernières sorties s'ils veulent faire le voyage en Allemagne l'année prochaine. Car certes invaincus depuis cette défaite 0-1 face à la Grèce en quart de finale de l'Euro 2004 (six matches, mais seulement deux victoires pour quatre matches nuls), les Tricolores ne convainquent pas encore. Terminant l'année sur un nouveau match nul au Stade de France face à la Pologne (0-0), au cours duquel ils ont fait preuve de plus d'audace mais sans réussite, les hommes de Raymond Domenech, solides en défense (un seul but encaissé lors de leurs six dernières sorties), peinent en attaque (cinq buts en six matches) malgré une pléiade d'attaquants évoluant au plus haut niveau européen. Face à une équipe suédoise en tête de son groupe éliminatoire, au jeu athlétique et rugueux, ce match amical fait bien figure de test, l'objectif étant avant tout de conserver cette quasi-inviolabilité dans les buts tout en développant un jeu plus dynamique et en concrétisant les (nombreuses ?) occasions qui se présenteront. Cette rencontre sera, qui plus, est une bonne occasion pour Raymond Domenech, d'essayer les nombreuses combinaisons qui s'offrent à lui afin de trouver l'équilibre tant recherché…

Côté suédois, la motivation est à son comble. Enchantée à l'idée «d'affronter les champions du monde 1998» , la formation nordique, même privée de plusieurs joueurs cadres comme Zlatan Ibrahimovitch, se réjouit de pouvoir se mesurer à l'Equipe de France avant de rencontrer, le 26 mars prochain, ses poursuivants directs pour la qualification au Mondial 2006, les Bulgares. Une manière de tester l'équipe avant les grands rendez-vous qui l'attendent. Car si Lars Lagerbaeck a fait confiance à une équipe relativement similaire à celle présente au Portugal l'été dernier, celui-ci tente, peu à peu, d'intégrer de jeunes joueurs, capables, par la suite, de prendre la relève. Un savant mélange qui, pour le moment fait, mouche, les Suédois se plaçant en tête de leur groupe de qualification devant la Bulgarie et la Croatie mais se targuant surtout d'un bon bilan (quatre victoires, trois nuls et une seule défaite face à la Croatie, le 8 septembre dernier). Sans pression, les Suédois se rendent donc dans l'Hexagone avec l'espoir de faire aussi bien que le 22 avril 1998 où ils avaient tenu en échec l'Equipe de France (0-0) avec l'espoir, pourquoi pas, de bousculer leurs adversaires et de créer la surprise.

Les déclarations

- Patrick Vieira, milieu de terrain de l'Equipe de France : «L'équipe de France a bien progressé sous l'ère Domenech. Ce France-Suède va nous permettre de voir où nous en sommes. Nous avons progressé, franchi des étapes. Les Bleus vont de mieux en mieux. Il n'y a pas de raison pour que ça se passe mal mercredi» .

- Benoît Pedretti, milieu de terrain de l'Equipe de France : «La Suède est une équipe de qualité, et très solide dans l'engagement physique. On pourra se situer aussi à ce niveau et puis ce sera un avant-goût du match qui nous attend contre l'Irlande ! Ce groupe a aussi besoin d'un match-référence contre une sélection de haut niveau mondial. La Suède fait partie des nations habituées aux grand rendez-vous comme l'Euro ou la Coupe du monde» .

- Lars Lagerbaeck, sélectionneur de l'Equipe de Suède : «La troupe est physiquement prête et bien entraînée. Mon sentiment est qu'elle est au moins aussi forte qu'au Portugal, même si on avait eu trois semaines pour préparer l'Euro (…) Les jeunes ont mûri et acquis de l'expérience en évoluant dans des grands championnats européens» .

- Andreas Isaksson, international suédois et gardien du FC Rennes : «C'est bon pour l'expérience de notre sélection. La Suède possède une équipe jeune, qui manque peut-être de vécu dans les grandes compétitions pour franchir un palier. Notre avantage, c'est que, en dépit de notre jeunesse, on se connaît bien dans le groupe suédois, qui n'a pas beaucoup changé (…) On dit que l'équipe de France est en reconstruction, mais cela ne change rien. Nous ne sommes pas favoris au Stade de France. Les Français ont une très bonne formation, avec des attaquants extraordinaires comme Henry, Trézéguet» .

Les statistiques

Nul. Non pas le niveau de jeu de l'Equipe de France depuis quelque temps mais le mot à la mode au Stade de France depuis trois rencontres consécutives. Face à Israël, à l'Eire et à la Pologne, les Bleus, sans encaisser de buts, n'ont pas su se défaire d'adversaires pourtant à leur portée. Il sera donc temps, face à la Suède, de briser cette spirale pour retrouver un peu de confiance et d'envie.

Les Tricolores peuvent toutefois compter sur les statistiques qui penchent en leur faveur, l'Equipe de Suède ne l'ayant pas emporté dans l'Hexagone depuis 1952 ! 53 ans de disette qui risque d'attiser l'appétit des Suédois !

L'option tactique

Fabien Barthez souffrant, c'est finalement Grégory Coupet qui gardera les buts de l'Equipe de France mercredi soir. En défense, la surprise vient de la sélection de Jonathan Zebina (la première du genre). Une option que s'offre le sélectionneur pourtant soucieux de garantir une certaine stabilité à la charnière défensive et qui pourrait apporter un certain plus aux Tricolores dans un couloir droit délaissé. Hormis cette sélection, la défense française ne devrait pas être différente de celle qui évolue depuis plusieurs rencontres, l'axe monégasque (Givet, Squillaci, Evra), teinté d'un élément lyonnais (Abidal) formant toujours la colonne vertébrale de l'équipe. Reste que Raymond Domenech innovera dès le début de la rencontre avec Jonathan Zebina titularisé et Evra sur le banc. L'Equipe de France devrait être engagée dans une formation en 4-4-2 «offensif» avec une défense à quatre tout comme le milieu de terrain où la concurrence est rude ! Autour de l'inamovible Patrick Vieira, les jeunes poussent. Dhorasso rappelé en sélection, Mavuba, soucieux de faire enfin ses preuves, Pedretti, en regain de forme avec l'OM ou encore Meriem et Dacourt, le sélectionneur a le choix ! Mais pour commencer la partie, ce seront finalement Dhorasoo et Pedretti qui encadreront le capitaine de l'Equipe de France, libre au sélectionneur de faire tourner son effectif au fil de la partie. Quant au Barcelonais, Ludovic Giuly, il sera le plus offensif du milieu de terrain. Enfin, l'attraction du soir sera bien évidemment le come-back du duo de choc, Henry/Trézéguet. Les deux copains devraient ainsi se retrouver ensemble à la pointe de l'attaque tricolore et former à nouveau une association qui a fait ses preuves dans le passé mais qui devra vite faire ses preuves. Car les Luyindula, Saha, Giuly et consorts frappent à la porte…

Les équipes probables

France : Coupet – Zebina, Gallas, Squillaci, Givet – Pedretti, Vieira, Dhorasoo, Giuly – Henry, Trézéguet

Suède : Isaksson – Oestlund, Lucic, Mellberg, Nilsson – Lindenroth, Alexandersson, Wilhelmsson, Svensson – Ljungberg, Allbaeck

Plus que la victoire, l'objectif des Bleus est de montrer qu'ils sont plus qu'une «bonne équipe» . Intraitables en défense, ils doivent le devenir en attaque afin de faire trembler à nouveau tous leurs adversaires !



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