Si vous êtes nombreux à réclamer la radiation à vie de l'équipe de France de Samir Nasri, la FFF n'ira pas jusque-là mais pourrait néanmoins sanctionner lourdement le milieu de terrain. Le comité exécutif de la Fédération va s'occuper du cas de l'ancien Marseillais. Comme ceux de Ménez, Ben Arfa ou encore M'Vila.
Samir Nasri sera-t-il lourdement sanctionné par la FFF ?
Il en aura agacé plus d'un durant l'Euro. Bon nombre de ses coéquipiers pour commencer, qui n'ont pas du tout apprécié son attitude jugée individuelle sur le terrain et égoïste en dehors. Les supporters des Bleus aussi, forcément, lesquels ne veulent rien lui pardonner. Mais également les journalistes. On a pu le voir samedi soir après la défaite face à l'Espagne.
Même Laurent Blanc ne s'attendait pas à devoir reléguer Samir Nasri sur le banc face à l'Espagne, une sorte de punition. Il n'y a que Noël Le Graët en réalité pour avoir vu «un joueur investi» qui avait «à coeur de briller». Si bon nombre d'amoureux de l'équipe de France réclament aujourd'hui la radiation à vie de la sélection de l'ancien Marseillais, la FFF n'ira pas jusqu'à prendre une telle décision mais pourrait néanmoins sanctionner lourdement le milieu de terrain.
Deux ans de suspension ?
La Fédération pourrait aller jusqu'à suspendre Nasri deux ans d'équipe nationale, ce qui le priverait de la prochaine Coupe du monde, si les Bleus venaient à se qualifier, comme le dévoile L'Equipe ce mardi. Le comité exécutif de la FFF pourrait ouvrir une procédure disciplinaire à l'encontre du récent champion d'Angleterre. Une suspension de deux ans serait la sanction la plus lourde jamais infligée à un joueur.
Pour leur comportement en Ukraine, Jérémy Ménez, Hatem Ben Arfa et Yann M'Vila pourraient également être visés, mais à un degré moindre. La ministre des Sports, Valérie Fourneyron, a déjà réclamé des sanctions. Pour rappel, après Knysna, la FFF avait notamment suspendu Nicolas Anelka pour 18 matchs.
Nasri doit-il être sanctionné par la FFF ? Ménez, Ben Arfa et M'Vila aussi ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique commentaires ci-dessous.
