Frustré d'être sur le banc face à l'Espagne, déçu de l'élimination des Bleus, remonté contre la presse, Samir Nasri a été l'auteur d'un nouveau dérapage samedi soir. Provoqué par un journaliste, l'international tricolore a complètement dégoupillé.

Samir Nasri quitte l'Euro avec une nouvelle polémique...

Le 11 juin dernier, Samir Nasri se distinguait déjà après son but égalisateur en plaçant son doigt devant la bouche avant de lancer un «ferme ta gueule» destiné au journal L'Equipe, «coupable» de l'avoir critiqué durant les matchs de préparation.

Très décevant ensuite contre la Suède, le milieu de terrain de Manchester City a été pris à partie dans le vestiaire par quelques-uns de ses coéquipiers, dont Alou Diarra, qui n'ont pas supporté de voir l'ancien Marseillais garder un peu trop le ballon en plus de simuler une blessure à chaque perte de balle…

Une flopée d'insultes

Remplaçant ce samedi face à l'Espagne, on a vu le garçon avec la mine des mauvais jours sur le banc. Frustré de ne pas être titulaire, déçu de l'élimination des Bleus, remonté contre la presse, Nasri a terminé cet Euro comme il l'a débuté : par un nouvel écart de conduite.

Invité à s'exprimer, le joueur de Manchester City a refusé, en affirmant : «Vous cherchez toujours des histoires.» Un journaliste de l'AFP a alors lancé à l'ancien Marseillais : «Casse-toi alors !» Ce qui a fait sortir ce dernier de ses gonds.

«Va te faire enculer ! Va niquer ta mère sale fils de pute !», a balancé ensuite Nasri, en plus d'inviter le journaliste en question à en découdre loin de la zone de presse. «Là, tu pourras dire que je suis mal élevé», a poursuivi l'international tricolore.

Il y a quatre ans déjà…

Laurent Blanc a promis de faire le point sur les satisfactions et les déceptions de cet Euro. Le cas Nasri devra être évoqué. L'ancien Marseillais commence à traîner pas mal de casseroles en sélection. En 2008 déjà, le milieu de terrain avait suscité pas mal de réactions au sein du groupe tricolore en prenant la place de Thierry Henry dans le bus des Bleus.

Pas très grave en soi, mais en rétorquant «ton nom n'est pas écrit dessus» au champion du monde 98, Nasri ne montrait déjà pas beaucoup de respect à l'égard d'un ancien de l'équipe. C'était il y a quatre ans. A croire qu'en quatre ans, le garçon n'a pas beaucoup changé…

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