L'affaire des primes du Mondial 2010 n'est pas encore terminée. Alors qu'elles n'ont pas encore été reversées aux clubs formateurs des joueurs de l'équipe de France, Fernand Duchaussoy souhaite que l'opération s'accélère. Ironie de l'histoire, l'argent devrait servir à acheter des minibus.

Duchaussoy satisfait du choix des clubs formateurs

Autre point noir concernant l'équipe de France après la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, l'affaire des primes a longtemps fait couler beaucoup d'encre. Finalement, les joueurs ont accepté de reverser l'argent à leurs clubs formateurs. C'est donc une somme d'environ 3 millions d'euros qui devrait être redistribuée sous forme de matériel. Mais le processus n'est visiblement pas assez rapide pour Fernand Duchaussoy.

Le président de la Fédération française de football compte rapidement en finir sur ce dossier pour passer à autre chose, alors que les Bleus semblent avoir retrouvé la confiance des supporters et la réussite sportive. «Cela ne va pas assez vite. La première réunion de distribution aura lieu le 12 avril. Le problème doit être réglé à la fin de la saison, car cela n'a que trop duré», a-t-il expliqué dans les colonnes du Parisien.

F. Duchaussoy - «ce n'est pas du mauvais goût»

Et visiblement, les clubs qui vont bénéficier de cet apport ont déjà fait leur choix. La plupart d'entre eux souhaitent en effet recevoir... des minibus. On pourrait croire à une blague lorsque l'on sait à quel point l'affaire du bus lors de la grève de Knysna a terni l'image de la sélection tricolore. Pour Duchaussoy, cette réclamation est un bon choix. «Ce n'est pas du mauvais goût, mais une bonne idée. La difficulté actuelle des clubs, c'est le transport, parce qu'on trouve de moins en moins de dirigeants», a indiqué le dirigeant de la 3F.

Ce dernier n'en a d'ailleurs pas totalement fini avec ce feuilleton, puisque deux joueurs ont refusé de rendre l'argent. Si Nicolas Anelka a annoncé qu'il verserait sa prime à des oeuvres caritatives, ce n'est pas le cas de William Gallas, qui exaspère Duchaussoy. «On a décidé de ne pas le payer et d'en assumer les conséquences. On ne lui versera ses primes que si juridiquement on nous y oblige», a-t-il lâché. L'affaire n'est donc peut-être pas encore terminée...