Au sommaire du baromètre Maxifoot de la semaine, Paris libéré, un Saint-Etienne à Payet et so show sont les valeurs en hausse. Pour les valeurs en baisse, la mauvaise cuvée lyonnaise, Arles-Avignon, le cirque du soleil et le synthé tique. Découvrez les faits marquants de l'actualité.

Les sourires sont de retour au PSG.

Les valeurs en hausse

Paris libéré

Antoine Kombouaré peut respirer. Sa tête ne tombera pas. Enfin pas tout de suite. Sous pression après trois défaites consécutives, l'entraîneur du Paris Saint-Germain a réussi à remettre son équipe sur les bons rails. Après une large victoire acquise aux dépens d'Arles-Avignon, le club de la capitale est allé s'imposer sur la pelouse du FC Séville en Europa League. Pas un mince exploit. Dans la foulée, le PSG, même si le succès n'est cette fois pas au rendez-vous, a su prendre un bon point face au Stade Rennais, qui briguait le fauteuil de leader. Maintenant libéré, Paris doit confirmer. Cette saison pourrait bien constituer celle de son retour au premier plan.

Un Saint-Etienne à Payet

Si l'AS Saint-Etienne brille de mille feux en ce début de saison, elle le doit particulièrement à un homme, Dimitri Payet. Auteur d'un début de saison tonitruant, le jeune Réunionnais est en train d'affoler tous les compteurs. Après six journées de championnat, le milieu de terrain offensif compte déjà six buts à son actif, dont un nouveau doublé inscrit ce week-end contre Montpellier. A titre de comparaison, l'ancien Nantais n'avait inscrit que deux petits buts en 35 matchs de championnat la saison dernière. Et grâce à lui, même s'il n'est pas le seul à briller actuellement, les Verts occupent le fauteur de leader. Un fauteuil que les Stéphanois pensaient bien inaccessible après deux saisons passées à lutter pour le maintien.

So show

On les disait pratiquement condamnés à la relégation avant même le début du championnat. A commencer dans le Doubs, où on s'interrogeait sérieusement sur l'avenir des Lionceaux parmi l'élite. Mais après six journées, le FC Sochaux Montbéliard pointe à une aussi belle qu'inattendue 5e place au classement. Après sa victoire 4-0 face à l'OGC Nice, invaincu jusque-là, le club doubiste a confirmé grâce à ses jeunes pousses qui prouvent peu à peu tout leur talent qu'il possédait les armes pour jouer les trouble-fêtes en haut du classement cette saison. Pour le plus grand plaisir de Francis Gillot, qui, plutôt qu'une nouvelle saison pénible, est en train de récolter les fruits de son excellent travail à la tête des Sochaliens.

A part ça ? Plutôt décevant en ce début de saison, à l'image de bon nombre de favoris attendus (Marseille, Lyon, Paris, Bordeaux), Lille parvient malgré tout à se maintenir en embuscade. 6e du classement, le LOSC ne pointe qu'à trois longueurs du leader stéphanois. Et ce avec seulement deux victoires au compteur. Quand ils auront trouvé leur rythme de croisière en championnat, les Dogues pourraient rapidement devenir très dangereux.

Les valeurs en baisse

La mauvaise cuvée lyonnaise

Une victoire, deux nuls, trois défaites : voici le triste bilan de l'Olympique Lyonnais après six journées de championnat. Force est de constater que le club rhodanien peine à trouver la bonne carburation en ce début de saison. Et à Bordeaux dimanche soir, on a même pu s'apercevoir que la cuvée lyonnaise version 2010-11 était des plus indigestes. Et ce n'est pas la petite victoire acquise aux dépens de Schalke 04 en Ligue des Champions en milieu de semaine dernière qui rééquilibrera la balance. Non, l'Olympique Lyonnais est décevant en ce début de saison et il est grand temps que les hommes de Claude Puel trouvent la bonne recette. Le meilleur club français de ces dix dernières années n'a rien à faire en bas de tableau. Ne serait-ce que pour la compétitivité du football français sur la scène européenne.

Arles-Avignon, le cirque du soleil

Six défaites lors des six premières journées de championnat, un entraîneur non pas remercié mais mis à pied, des joueurs à qui on coupe la langue : Arles-Avignon nous propose un véritable festival d'erreurs depuis le coup d'envoi de la saison. C'est le cirque du soleil en Provence ! Pour son premier passage parmi l'élite, le club sudiste ne pouvait imaginer pire scénario. Aujourd'hui, même les supporters les plus connus de l'ACA, le célèbre Laurent Paganelli en tête, ne se reconnaissent plus dans ce club et ne peuvent que regretter la politique menée depuis la fin de saison dernière. Difficile de dire à présent jusqu'où s'arrêtera la longue descente aux enfers d'Arles-Avignon.

Le synthé tique

Après avoir conquis le monde amateur, les pelouses synthétiques commencent peu à peu à envahir le monde professionnel. Depuis le début de la saison, deux clubs de Ligue 1 s'en sont équipés : le FC Lorient et l'AS Nancy Lorraine. Si elles devaient contribuer à améliorer les résultats de ces deux équipes par le biais du jeu notamment, pour l'instant, on peut dire que le synthé tique. Ce week-end encore, les Bretons et les Lorrains se sont inclinés sur leur nouvelle pelouse en plastique. Jusqu'à présent, les Merlus n'ont pris que trois points sur neuf possibles à domicile depuis le coup d'envoi du championnat. Pour les Nancéiens, c'est pire encore, avec un bilan catastrophique : trois défaites en autant de rencontres et pas un seul but inscrit ! A quand le retour des pelouses naturelles ?

A part ça ? La victoire 3-0 contre Arles-Avignon, si précieuses soit elle, ne fera pas oublier la piètre prestation des Marseillais en Ligue des Champions face au Spartak Moscou la semaine dernière. L'Olympique de Marseille s'est enfoncé une belle épine dans le pied en s'inclinant d'entrée à domicile. Surtout quand on sait que c'est maintenant Chelsea qui attend les Olympiens à Stamford Bridge…

A la semaine prochaine pour le nouveau baromètre !