Mercredi soir, en Ligue des Champions, Nicolas Anelka s'est illustré en livrant une prestation remarquable face à Zilina, mais également en dédicaçant un de ses buts à la Fédération française de football, qu'il ne porte plus vraiment dans son coeur depuis les événements de cet été.

Nicolas Anelka a encore fait des siennes

Comme à son habitude depuis le début de la saison, Nicolas Anelka s'est montré très tranchant sur le front de l'attaque de Chelsea, et a grandement contribué au large succès des siens sur la pelouse de Zilina (4-1). A la 27e minute de jeu, le score était déjà de 3-0, avec deux buts et une passe décisive pour le seul Anelka.

Rayonnant avec les Blues depuis la reprise, le buteur français prouve chaque semaine qu'il s'est parfaitement remis du traumatisme sud-africain, et que ses 18 matches de suspension en équipe de France prononcés par la commission de discipline de la FFF n'ont en rien affecté son rendement en club. L'ancien Parisien s'en est bien remis, c'est une évidence. A-t-il oublié pour autant ? Rien n'est moins sûr, comme en témoigne la célébration de son premier but particulièrement narquoise, et directement adressée à ces messieurs de la Fédération française.

Flashback. 23e minute de jeu. Anelka est parfaitement lancé dans la surface adverse par Malouda, et signe le deuxième but des Blues d'un plat du pied gauche de belle facture. Mais c'est en fait la suite qui nous intéresse. Pour manifester sa joie, il se contente de croiser les poignets devant lui, d'un geste qui rappelle étrangement... des menottes.

Un talent impertinent

Il faudra attendre la fin de la promenade de santé des hommes de Carlo Ancelotti pour en avoir la confirmation, par l'intéressé en personne. « C'est juste un petit quelque chose pour la Fédération française, à propos de ce qui s'est passé pendant la Coupe du monde. Les autres joueurs français comprendront », lâche Anelka à l'issue de la rencontre. Nous y sommes. Il s'agit bien d'une ultime provocation d'un joueur qui ne se sera décidément jamais conformé à l'équipe de France.

Sans doute une référence au confinement extrême décidé par le staff français en Afrique du Sud. Peut-être une manière de signifier aussi qu'il ne supportait pas le carcan dans lequel le staff français voulait l'enfermer. Ceci lui appartient, et nous n'en apprendrons pas plus sur la question. Cette dernière impertinence ne mérite pas de rouvrir le débat Anelka, et il convient de s'en tenir au fait. Ce joueur est bien un excellent attaquant. Avec son caractère...