Sime Vrsaljko a raconté avoir disputé la Coupe du monde 2018 dans un état physique limite, prêt à tout pour ne pas manquer l’épopée croate. Pendant plus d’un an, l’ancien latéral droit a évolué sans ligament, conscient qu’une opération l’aurait privé du Mondial. Un choix insensé mais assumé.
"Je savais que si je me faisais opérer, je ne pourrais pas participer à la Coupe du monde. Pendant plus d’un an, j’ai joué au football sans ligament, ce qui a entraîné des lésions du cartilage", a confié le vice-champion du monde 2018 pour Sportske novosti. L’Angleterre approchait en demi-finales et je devais tout faire pour jouer. J’ai décidé que c’était un moment où il ne fallait pas abandonner."
"Même si on m’avait dit que ce match raccourcirait ma carrière, j’aurais fait la même chose", a terminé l’ancien joueur de l’Atletico Madrid, convaincu d’avoir vécu ce que tout joueur rêve d’atteindre. Après ce Mondial, Vrsaljko n’a disputé que 84 matchs en cinq années avant de raccrocher les crampons. Une trajectoire qui rappelle celle de Samuel Umtiti.