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Les 10 plus belles finales de la
Coupe de France
La magie de la Coupe se poursuit après la deuxième guerre mondiale. De 1945 à 1955, Lille domine l'épreuve avec cinq succès en sept finales disputées. Pourtant, les Lillois ne participent à la finale de 1952. Mettant aux prises Nice à Bordeaux, cette finale reste la plus belle de l'histoire de la Coupe de France.
 

1952 : OGC Nice - Girondins de Bordeaux 5-3

Buts : Nuremberg (10ème), Carniglia (12ème), Belver (32ème), Ben Tifour (61ème), Césari (65ème) pour Nice. Baillot (11ème, 55ème), Kargu (40ème) pour Bordeaux

OGC Nice : Domingo - Firoud, Poitevin, Gonzalès ­ Bonifaci, Belver ­ Nuremberg, Carniglia - Courteaux, Césari, Ben Tifour (Entr. : Andoire et Zatelli)

Bordeaux : Villenave - Meynieu, Garriga, Swiatek ­ Gallice, De Kubber ­ Persillon, Doye - Baillot, Kargu, De Harder (Entr. : Gérard).

Le 4 mai 1952, le stade de Colombes est archicomble, 61485 spectateurs sont venus assister à une finale alléchante entre les deux meilleurs clubs de la saison, Nice et Bordeaux, qui sont également au coude à coude en championnat de France. Cette finale est, par la même occasion, la première rencontre intégralement diffusée à la télévision française. 
Les Niçois, champions de France 1951 mènent à nouveau les débats en championnat en cette saison 1951-52 grâce à une solide défense. Par contre, en Coupe, c'est l'attaque niçoise qui fait parler la poudre avec trois buts inscrits en quart de finale face à Valenciennes et en demi-finale contre Rouen. Pour la finale, Andoire et Zatelli, les deux entraîneurs des Aiglons, décident de se passer de deux de leurs armes offensives, Carré et Bentgsson, jugés en méforme. Le pari est osé d'autant plus qu'ils sont remplacés par deux jeunes, Nuremberg et Carniglia.
Plus besogneux, les Girondins de Bordeaux, champions de France 1950, s'appuient sur un jeu musclé, défensif et particulièrement efficace mis en place par l'entraîneur Gérard. Le parcours des Bordelais est moins clinquant que celui des Niçois mais la victoire face à Lille en demi-finale est une preuve de solidité. Axé sur une défense physique composé du Nord-Africain Garriga, du Lorrain Swiatek ou du demi Marseillais Gallice, Bordeaux n'en possède pas moins de valables arguments offensifs avec le dribbleur hollandais De Harder ou les buteurs Kargu et Baillot.

Une violente averse rafraîchit l'atmosphère avant la rencontre et dans des conditions idéales, de nombreuses actions donnent le tempo à la rencontre dans les dix premières minutes. Un vent de folie souffle alors avec trois buts en trois minutes. Les remplaçants niçois, Nuremberg et Carniglia, confirment les choix de leurs entraîneurs en marquant aux 10ème et 12ème minutes de jeu, entre-temps, Baillot avait égalisé pour Bordeaux à la 11ème minute. La foule est en délire devant un tel spectacle surtout que la rencontre est équilibrée, Bordeaux domine mais Nice reste dangereux par de vives contre-attaques. A la 32ème minute, Belver expédie une frappe magistrale de 30 mètres dans le but bordelais. Cependant, les Girondins répondent coup pour coup avec des buts de Kargu (40ème) et Baillot (55ème). Le retour à 3 buts partout est inattendu et le match devient fou, le jeu se déplace sans arrêt d'un but à l'autre. L'OGC Nice profite d'une sortie manquée du gardien bordelais, Villenave, pour reprendre l'avantage par Ben Tifour à la 61ème minute. Une reprise de volée du Bordelais Baillot s'écrase sur la transversale et quelques secondes plus tard, Césari, bien lancé dans le trou, aggrave la marque (5-3) à la 65ème minute. Forts de leur avance, les Azuréens font replier leurs inters, le match reste vivant jusqu'à son terme mais Bordeaux ne peut revenir au score.
L'OGC Nice remporte sa première Coupe de France qui lui est remise par le Président de la République, Vincent Auriol. Quelques jours après cette finale exceptionnelle, Nice réalisera le doublé Coupe-Championnat au grand dam des Girondins de Bordeaux.

Les autres finales :

1945 : RC Paris - Lille OSC 3-0
Le RC Paris des anciens (Jordan, Hesseirer) et des petits nouveaux (Bongiorni,Vaast) se débarrasse facilement des Lillois, un peu tendres, au cours de la finale de la liberté retrouvée.

1946 : Lille OSC - Red Star 4-2
Un an après sa défaite, Lille est devenu le meilleur club de France. Un doublé de Vandooren, entre autres, cause la première défaite en finale de l'histoire du Red Star.

1947 : Lille OSC - RC Strasbourg 2-0
Décevants en championnat, les Lillois se rattrapent en Coupe grâce à Vandooren, à nouveau décisif. Le banquet d'après-match est moins glorieux puisque les nordistes, en froid avec leur président, Louis Henno, refusent d'entonner le chant du LOSC en sa compagnie.

1948 : Lille OSC - RC Lens 3-2
A 24 heures du coup d'envoi, les Lillois sont prêts à ne pas jouer la finale à cause d'un nouveau désaccord avec les dirigeants sur la prime de victoire. Finalement, Jean Baratte, buteur prodigieux et leader sur et en dehors du terrain, conduit son équipe dans les dernières minutes à un troisième succès consécutif et historique face aux coriaces voisins lensois.

1949 : RC Paris - Lille OSC 5-2
Avec une ossature parisienne, le RC Paris, bête noire des Lillois, détruit les rêves de quadruplé nordiste avec un 5-0 rédhibitoire au bout d'une heure de jeu. Les Parisiens dédient cette victoire à leur ancien coéquipier, Bongiorni, décédé dans l'accident d'avion du Torino.

1950 : Stade de Reims - RC Paris 2-0
Champions en 1949, les Rémois confirment. Dominés, sauvés par leurs poteaux, ils plient le match dans les dix dernières minutes. Ce sacre est celui d'Albert Batteux, le capitaine rémois, qui est nommé entraîneur juste après la finale.

1951 : RC Strasbourg - US Valenciennes-Anzin 3-0
Le RC Strasbourg, sous la conduite du vétéran, René Bihel, connaît enfin la consécration après deux finales perdues en 1937 et 1947. La vedette du match est Binbin, le "Géant des Flandres" de quatre mètres de haut selon la tradition nordiste, habillé aux couleurs de l'USVA.

1953: Lille OSC - FC Nancy 2-1
Devant le FC Nancy, ancêtre de l'AS Nancy-Lorraine, Lille conquiert son quatrième trophée à neuf minutes de la fin du match sur un but de Lefèvre. Les Nancéiens du jeune  Piantoni ont loupé l'exploit de peu.

1954 : OGC Nice - Olympique de Marseille 2-1
Avec deux buts de Fontaine et Carniglia, les Niçois assomment les Marseillais dans les dix premières minutes puis se recroquevillent en défense. Dans les dernières secondes de jeu, l'OM, revenu à 2 buts à 1, pousse mais Gonzalès d'un ciseau retourné extraordinaire puis Carniglia de la tête préservent l'essentiel pour l'OGC Nice. 

1955 : Lille OSC - Girondins de Bordeaux 5-2
Quatre buts en trente-cinq minutes donnent une cinquième Coupe à Lille et à Marceau Sommerlynck, recordman des victoires. Pour le LOSC, barragiste de D1, ce dernier succès marque la fin d'un règne.

Vivian Massiaux

 
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