L1 : Montpellier 1-4 Paris SG (fini)

Avec une équipe bis, le Paris Saint-Germain s'est largement imposé à Montpellier (4-1) ce samedi lors de la 33e journée de Ligue 1.

Trois jours après sa victoire contre Arsenal (2-1) et la qualification pour la finale de la C1, Luis Enrique avait décidé de faire très largement tourner son effectif pour cette rencontre (Donnarumma, Hakimi, Marquinhos, Pacho, Nuno Mendes, Ruiz et Vitinha n’étaient même pas dans le groupe). Conséquences, les Parisiens, alignés dans un 3-4-3 inhabituel, ont manqué d’automatismes et réalisé une entame timide. Le Montpelliérain Coulibaly a même eu la balle du 1-0 au bout du pied mais Tenas, préféré à Safonov dans la cage parisienne, a réalisé un très bel arrêt sur la frappe de l’attaquant adverse.

Longtemps contrarié par une équipe héraultaise organisée en défense et dangereuse en contre, le Paris SG a un peu accéléré le rythme après la demi-heure de jeu sous l’impulsion de Barcola. L’attaquant parisien, lancé dans la profondeur, a trouvé la barre transversale de Lecomte sur une frappe du pied droit. Derrière, Mbaye a perdu un duel avec le gardien montpelliérain. Pendant que les 450 supporters parisiens chantaient « on est en finale » dans les tribunes de la Mosson, Mayulu a finalement trouvé la faille d’une frappe puissante du gauche sous la barre de Lecomte (0-1, 44e).

En seconde période, le PSG a appuyé sur l’accélérateur. Le moment choisi par Ramos pour se montrer dans cette partie après un premier acte très quelconque. Le Portugais a repris un centre de Mbaye dans la surface pour faire le break, avec l’aide de Mouanga qui a dévié le ballon et trompé son gardien (0-2, 49e). Puis il a marqué sur un penalty obtenu par Doué après une faute de Ferri sur le milieu offensif parisien (0-3, 59e).

Derrière, l’attaquant montpelliérain Coulibaly a été récompensé de son bon match en marquant d’un tir du gauche après avoir éliminé Beraldo d’un crochet dans la surface (1-3, 64e). Mais, dans la minute suivante, Ramos s’est offert un triplé d’une magnifique frappe en pivot du droit depuis l’entrée de la surface (1-4, 65e). Sans avoir donné l’impression de forcer son talent, Paris a vécu une soirée relativement tranquille à la Mosson qui a, en fin de match, conspué les entrants Khazri et Savanier pour ce qui sera très certainement leur dernier match dans l’enceinte montpelliéraine.