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Le Baromètre de la Semaine - N°41
Par Marc Lepannetier - Le Barometre De La Semaine, Mise en ligne: le 10/05/2004 à 18h21
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Les faits marquants de l'actualité du ballon rond : cette semaine, côté valeurs en hausse, A nous l'Europe ! Monaco et Marseille, Valence à nouveau titré. Pour les valeurs en baisse, Les ratés de «grands d'Europe» , Les coups en douce et Triste Leeds.

Les valeurs en hausse

A nous l'Europe !

Qui l'eut cru ? Le rêve est devenu réalité lors de cette dernière semaine historique pour le football français. Oui, deux clubs de notre championnat vont disputer une finale européenne. Avec Monaco comme étendard en Champions League et Marseille comme légende en UEFA.

Monaco : Le club princier est aujourd'hui, sans équivoque, bien des nôtres… Celui qui aurait pu être relégué en L2 à l'orée de la saison a bénéficié d'un délais royal pour assainir ses finances et conserver son effectif. Alors que le club est toujours en déficit, la venue providentielle de Morientes en remplacement de Nonda, blessé, lui a permis de briller et d'exploser à la face de ses adversaires et de l'Europe. A la baguette, Didier Deschamps, en maître de cérémonie, n'a cessé de confirmer et d'apporter toute sa science tactique et son mental à ses joueurs. Ces vertus indispensables que le plus haut niveau requiert et dont il a fait preuve pendant toute sa carrière sur le terrain. Le talent de Giuly ou de Rothen, la rigueur de Rodriguez ou de Givet ont ainsi pu s'exprimer au mieux. Pour notre plus grand bonheur. Pour le malheur du Real Madrid, au retour, et de Chelsea, à l'aller, qui ont sous-estimé leur réaction et leur qualité. En finale, les Monégasques vont retrouver le FC Porto, tombeur de Marseille en poule et de Lyon en quart. Un adversaire accrocheur, expérimenté et talentueux. Mais malgré l'arrogance de José Mourinho, son entraîneur, on peut être sûr que Monaco se fera respecter. Enfin. Comme tout le football français de club aujourd'hui.

Marseille : Alain Perrin est tombé à force de défaites et à cause de l'affaire Barthez, l'OM s'est relevé avec un de ses minots, José Anigo. Les espoirs en championnat se sont envolés, la réalité européenne n'a pu échapper aux ambitions olympiennes. Avec abnégation, méthode et sous la protection d'un bienfaiteur (Drogba), l'OM s'est donc qualifié pour la quatrième finale européenne de son histoire. Une issue méritée tant le parcours fut semé d'embûches. Anigo a dû rebâtir une équipe forte des valeurs marseillaises, demandant une hargne à toute épreuve, symbolisée par un jeune joueur du cru, Flamini. Les combats européens ont alors été abordés sans crainte, avec envie. La preuve a été rapidement faite et l'élimination de Liverpool, de l'Inter, puis de Newcastle ont été logiques. Avec Drogba comme fer de lance, toutes les défenses se sont rendues à l'évidence, il fait parti des plus grands. L'OM suit aujourd'hui son sillage et va donc se frotter à Valence lors de la finale. Un adversaire nouvellement sacré champion d'Espagne et qui partira encore favori, comme un certain soir de mai 1993…

Monaco et Marseille, deux raisons de croire en un joli mois de mai. Avec la confirmation de la réelle qualité de notre Championnat et l'espoir d'une nouvelle consécration à l'Euro. Surtout lorsque l'on songe que les titulaires en équipe de France évoluent à l'étranger…

Valence à nouveau titré

L'inévitable est arrivé. Valence a été sacré champion d'Espagne, laissant aux stars du Real Madrid des regrets infondés. Car avec trois finales européennes en quatre ans et deux titres nationaux en trois ans, le club de Valence traverse une "période historique" . Alors qu'il accumulait à l'orée de la saison un passif de 180 millions d'euros, le club a dégraissé l'effectif, comme au Real, mais il a su garder une vingtaine de joueurs de haut niveau, expérimentés et habitués à jouer ensemble depuis longtemps. De Carboni à Angulo, au club depuis 7 ans, de Canizares à Albelda, depuis 6 ans, en passant par Pellegrino depuis 5, ou Ayala, Baraja, Vicente et Aimar depuis 4 ans… Ce groupe d'anciens forme un bloc-équipe incontournable ou presque. Avec l'apport de Mista ou du franco-malien Sissoko, l'entraîneur Rafael Benitez a su concocter les saveurs du succès. Il possède une défense hermétique - la meilleure de la Liga, et de loin, 24 buts encaissés – un milieu travailleur mais technique, bonifié par le génie du petit meneur de jeu Pablo Aimar, et une attaque qui fait souvent preuve d'une extraordinaire efficacité – meilleure attaque ex aequo, 70 buts - avec la révélation Mista, premier goléador espagnol, 19 buts. Les Valencians qui avaient hué leur dirigeant à la présentation d'avant saison avec le seul jeune brésilien Oliveira comme recrue «alléchante» , sont désormais assoiffés de titres. Après avoir perdu deux finales de Champions League, ils partiront favori contre l'OM en finale de l'UEFA le 19 mai. En espérant toutefois que Marseille ne passera pas pour une «gourde» …

Nous aurions également pu évoquer ici le titre du Werder Brême de Micoud et de Ismaël ou celui de l'Ajax de Julien Escudé.

Les valeurs en baisse

Les ratés de «grands d'Europe»

Le Real Madrid et le Bayern ne seront pas champions cette année. Tout comme Manchester United et la Juventus qui, plus grave, devront passer par le tour préliminaire pour espérer participer à la Ligue des Champions. La politique de vedette du Real a montré ses limites. L'usure du Bayern, Kahn et Lizarazu entre autres, a permis au Werder Brême de sûrement changer la prochaine rengaine bavaroise. Pour Manchester, l'échec est aussi conséquent et provient du parcours irrésistible de Arsenal, des millions de Chelsea, mais plus perceptiblement de la perte de Beckham et de la suspension de Ferdinand. A la Juventus, le constat est identique : le vieillissement des cadres, la perte volontaire de Davids et les blessures récurrentes de Del Pierro ou de Trezeguet. La saison prochaine, ces quatre grands d'Europe auront inévitablement à se faire pardonner de leur piètre résultat de cette année. Alors que les restrictions financières paraissent inévitables pour beaucoup, le changement radical sera difficile. Sur leur lancée, leurs heureux concurrents pourraient bien les mettre une nouvelle fois en difficulté. De là à croire qu'il y a une nouvelle carte de «grands d'Europe» qui se dessine ? Si oui, soyons chauvins. Monaco, l'OL ou l'OM pourraient bien alors en faire partie…

Les coups en douce

A l'image de Desailly avec Morientes, Edmilson a été coupable d'avoir asséné un coup de poing à Meniri lors du match Metz-Lyon. Le joueur, touché, est sorti sur une civière et a dû quitter ses partenaires. Pas vu, pas pris, Edmilson a continué la rencontre. Lyon l'a emporté et Metz n'est pas sauvé. La morale non plus. La jurisprudence européenne et française - le cas récent du Bordelais Costa - devrait amener à suspendre le Brésilien pour deux ou trois matches. Une justice qui sera rendue en retard mais qui ne tiendra peut-être pas compte du début de l'action où le Lyonnais accuse Meniri comme premier coupable… A l'image du Manceau Daniel Cousin, sévèrement expulsé pour insulte à un adversaire en réponse à une provocation et que l'arbitre aurait pris pour lui-même. Qui croire ! Comment tout voir ! Alors que Rennes aurait dû bénéficier d'un penalty contre les Parisiens et condamner leurs derniers espoirs de titre, les décisions en cette fin de saison peuvent être lourdes de conséquences. Il y en aura de bonnes et de moins bonnes. Reste à espérer qu'elles soient faites en toute connaissance de cause et en toute impartialité. Pour que la vérité sportive soit en adéquation avec la réalité du terrain et que cessent ces «coups en douce» .

Triste Leeds

C'est effectif depuis la semaine dernière, Leeds United, récent demi-finaliste de la Champions League, est relégué en Division One anglaise pour la saison prochaine. Ce club formateur, le premier à calquer ses méthodes sur la «formation à la française» , a sorti plusieurs joueurs qui lui ont permis de glaner aussi un titre de Champion d'Angleterre avec Eric Cantona. Ce week-end, lors de son dernier match à domicile, Alan Smith, l'attaquant international, a été contraint de dire ses adieux à son public et de consoler des supporters, en pleurs. Criblé de dettes, Leeds est donc obligé de vendre ses derniers joyaux. Mark Viduka, autre valeur sûre, est également en partance. Alors que les droits télé qu'entraîne cette relégation vont également chuter, l'entraîneur a déjà averti qu'il ne voyait pas Leeds remonter avant plusieurs saisons. Le succès de son école a malgré tout amené le club à la déraison financière. Comme pour la Fiorentina en Italie, un club majeur d'un pays va quitter l'élite de son football. En France, alors que Reims remonte en L2, Saint-Etienne va rejoindre la L1 pour le plus grand plaisir des amateurs de football. Comme un encouragement aux tristes supporters de Leeds, en sachant que les grands clubs ne meurent jamais.

Merci, et à la semaine prochaine !



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