La qualification du Paris SG pour la finale de la Coupe de France est-elle à souhaiter ? Alors que le club vient de traverser trois matchs à huis clos suite à la mort d'un supporter du kop de Boulogne, les éventuelles retrouvailles entre les deux factions dans les tribunes du Stade de France inquiètent Luis Fernandez qui a mis les pieds dans le plat.

Ennemis au Parc, Boulogne et Auteuil pourront-ils cohabiter au SdF ?

Le PSG n'étant plus qu'à une marche du Stade de France, Luis Fernandez a posé une question inévitable au cas où le club de la capitale venait à éliminer Quevilly en demies de la Coupe de France : comment procéder pour éviter tout débordement des supporters parisiens qui devront se côtoyer dans les tribunes de l'enceinte de St-Denis ? Faudra-t-il leur réserver deux zones bien délimitées desquelles ils ne pourront pas déborder pour s'attaquer ? «Je ne sais pas ce qui va se passer si les supporters parisiens se retrouvent dans une même tribune au Stade de France en finale» , s'inquiète le nouveau sélectionneur d'Israël.

L. Fernandez – «je ne souhaite pas que Paris aille en finale»

«Je ne vois pas comment on peut regrouper les supporters du PSG dans une même tribune.» C'est pourquoi l'ancien entraîneur parisien espère que le petit poucet de CFA réussira un nouvel exploit en demies, après avoir déjà sorti Rennes et Boulogne-sur-Mer. «Je n'en ai rien à foutre du tirage au sort. J'en viens à souhaiter que Quevilly dispute la finale au Stade de France contre Monaco ou Lens (opposés dans l'autre demie). Je souhaite qu'on trouve le plus vite possible des solutions au PSG et là à l'heure actuelle je ne souhaite pas que Paris aille en finale» , a avoué Fernandez sur l'antenne de RMC ce lundi.

Personne n'a par ailleurs oublié que la dernière finale disputée par le PSG, contre Lens, avait déjà fait couler beaucoup d'encre à cause d'une banderole injurieuse déployée par des sympathisants parisiens. Les retrouvailles entre les supporters des deux clubs pourraient ainsi être tendues et accentuent un peu plus le malaise. Dans la capitale, la prière formulée par la famille de la victime de ne pas venger la mort de son fils, et la décision de faire jouer le PSG à huis clos depuis trois matchs, ont fait retomber la pression. En apparence. Car aucune décision réelle permettant de mettre fin à la guerre des supporters parisiens n'ayant été prise, la hache n'est pas encore enterrée entre Boulogne et Auteuil.