Entre Claude Puel et Lisandro Lopez, la flamme brûle à nouveau. Après plusieurs semaines de tensions, les deux hommes ont aplani leurs différends. Au point de voir l'attaquant argentin de l'Olympique Lyonnais, à la veille du déplacement à Madrid en Ligue des Champions, faire l'éloge de son entraîneur.

En janvier, rien n'allait plus. Le torchon brûlait sérieusement entre Lisandro Lopez et Claude Puel. Les deux hommes n'étaient plus sur la même longueur d'ondes. L'entraîneur lyonnais reprochait ainsi à son attaquant de faire moins d'efforts qu'en début de saison. De son côté, l'Argentin, il est vrai moins combatif les premières semaines suivant la trêve hivernale, n'en pouvait plus d'évoluer sur le flanc gauche de l'attaque. Après son match délicat face au Paris Saint-Germain fin janvier, l'ancien buteur du FC Porto avait d'ailleurs quitté la pelouse en lâchant ce mot : «Injouable...» Après une période de vives tensions, les deux hommes ont visiblement aplani leurs différends.

«Notre relation est la meilleure possible»

Puel a fait le premier pas en repositionnant le plus souvent Lisandro dans l'axe. Comme par hasard, l'Argentin a retrouvé la hargne et le chemin des filets (3 buts lors des 7 dernières journées de championnat). Avant le déplacement à Madrid ce mercredi lors des huitièmes de finale retour de la Ligue des Champions, la flamme brûle à nouveau entre les deux hommes. «L'entraîneur, depuis le début de la saison, est très bien avec moi, il me parle, il veut le meilleur pour moi et pour l'équipe. Notre relation est la meilleure possible, et on n'a pas de difficultés à s'entendre, au contraire» , explique l'international albiceleste dans les colonnes du Progrès ce mardi.

«Quand il discute avec moi, il le fait en espagnol, mais quand il parle en français dans le vestiaire, je comprends sans trop de problèmes, poursuite l'attaquant lyonnais. C'est quelqu'un qui est très attentif au physique, il nous préserve et fait des choix pour faire attention à chacun, mais je n'ai jamais eu le moindre doute, c'est pour le bien de tous.» Puel attend maintenant de son joueur qu'il donne sa pleine mesure à Bernabeu ce mercredi face au Real. Si l'Argentin allie combativité et efficacité, l'entraîneur du club rhodanien sera un homme comblé. Et les tensions de janvier ne seront plus qu'un mauvais souvenir.

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