Une fois n'est pas coutume, un entraîneur n'a pas servi de fusible. Alors que les mauvais résultats s'accumulent en championnat, le conseil d'administration de l'OGC Nice a confirmé Didier Ollé-Nicolle dans ses fonctions, préférant accepter la démission du président Maurice Cohen et mettre la pression sur les joueurs.

Sans grande surprise, Maurice Cohen va quitter son poste de président de l'OGC Nice le 29 septembre prochain. En poste depuis sept ans, Cohen a choisi de précéder le conseil d'administration hebdomadaire du club azuréen prévu ce lundi, en présentant sa démission. «J'ai décidé de ne pas accepter la réorganisation dont la seule volonté est que Gilbert Stellardo prenne la direction du directoire. Je ne veux plus continuer à travailler avec les actionnaires majoritaires qui m'ont mis en cause. Je vais prendre les dispositions nécessaires et céder ma place» , a-t-il déclaré lors d'un point presse.

Démission de Cohen acceptée

«Je pars sans rien et je ne demande rien, je veux juste vendre mes actions. Je n'ai plus l'intention de travailler avec M. Stellardo. Je suis actionnaire, j'ai l'intention de céder ma participation au capital dans les mois à venir» , a-t-il ajouté. Sous la houlette de Gilbert Stellardo (actionnaire majoritaire de l'OGCN), le conseil d'administration a pris acte dans la foulée de la volonté de son président, elle sera entérinée dans une semaine lors du prochain CA hebdomadaire. «L'OGC Nice sera désormais dirigé par un directoire avec l'actionnaire majoritaire du club Gilbert Stellardo à sa tête, Patrick Governatori prenant le rôle de directeur général de la SASP.»

Menacé par les résultats décevants des Aiglons depuis sa prise de fonction (19e en L1 avec 4 points après 6 matchs), l'entraîneur Didier Ollé-Nicolle a pour sa part était confirmé dans ses fonctions. «Le nouveau comité directeur de l'OGC Nice tient à affirmer qu'il garde toute sa confiance à l'entraîneur Didier Ollé-Nicolle ainsi qu'à l'ensemble du staff sportif» , averti le club par le biais d'un communiqué. Une fois n'est pas coutume, l'entraîneur ne sert donc pas de fusible. Si Cohen endosse le rôle de bouc émissaire, Stellardo n'a pas non plus manqué l'occasion de mettre les joueurs devant leurs responsabilités, en se posant notamment la question de la pertinence de recruter Anthony Mounier et de conserver Loïc Rémy.