Italie : l'énigme Chiesa
Absent depuis l'Euro 2024, Federico Chiesa traverse une période étrange avec la Nazionale. Entre gestion physique, manque de continuité à Liverpool et décisions personnelles répétées, l'attaquant laisse l'Italie avancer vers les barrages sans pouvoir compter sur lui.

Depuis plus d'un an, Gennaro Gattuso tente de maintenir un lien constant avec Federico Chiesa (28 ans). Les échanges sont réguliers et courtois, mais toujours conclus par un refus, chaque fois justifié par un sentiment de ne pas être «à 100 %» .
Une situation qui intrigue d'autant plus que l'attaquant de Liverpool n'a été associé à aucun des naufrages majeurs de la sélection, et pourrait incarner un nouveau départ au moment où la Nazionale en aurait le plus besoin.
Un vide prolongé depuis l'Euro 2024
Le dernier match de Chiesa avec la Squadra Azzurra remonte à la défaite contre la Suisse (0-2) en huitièmes de finale de l'Euro 2024. Depuis, le feu follet n'a répondu positivement à aucune convocation, malgré les appels répétés de Luciano Spalletti et Gattuso avant chaque rassemblement. Le sélectionneur a confirmé à plusieurs reprises qu'aucun conflit n'existait entre eux et que la décision venait intégralement du joueur, encore en recherche de sensations et de constance.
emplacement publicitaire
Cette absence prolongée surprend d'autant plus que Chiesa n'a été impliqué dans aucun des traumatismes récents de l'Italie. Il n'était pas international lors du barrage perdu contre la Suède (0-1, 1-1) en 2017 et se remettait d'une grave blessure lors de l'élimination face à la Macédoine du Nord (0-1) en 2022. Il ne porte donc aucune cicatrice nationale, un élément qui nourrit l'idée qu'il pourrait devenir un symbole positif dans une équipe en quête d'un électrochoc avant les barrages de mars.
Entre attente et nécessité avant mars 2026
Pour la Nazionale, tout converge désormais vers la fenêtre internationale du printemps. L'Italie recevra l'Irlande du Nord en demi-finale du barrage, avant une éventuelle finale en déplacement, au Pays de Galles ou en Bosnie. L'absence de marge impose un joueur capable de renverser un match sur une accélération ou une prise d'initiative, un profil que Chiesa incarne mieux que quiconque dans l'effectif actuel.
La décision finale lui appartient. Tant que la continuité physique ne revient pas à Liverpool, Chiesa choisit de rester à distance pour éviter un retour précipité. Si les prochaines semaines lui permettent d'enchaîner et de retrouver des sensations stables, son retour pourrait offrir l'élan psychologique et technique qui manque aujourd'hui. Dans le cas contraire, l'Italie devra se préparer à franchir un nouveau barrage sans l'un de ses potentiels détonateurs.
Federico Chiesa, l'antidote pour l'Italie ? N'hésitez pas à réagir et débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …

