Italie : Donnarumma et ses "gants gelés" pas épargnés par la presse

L'Italie a fait le job face à l'Estonie (3-1) samedi. Avec une ombre au tableau, au-delà de la large victoire de la Norvège contre Israël (5-0) : Gianluigi Donnarumma s'est rendu coupable d'une énorme bourde, largement commentée dans la presse transalpine.

Nouvelle bourde avec l'Italie pour Donnarumma.

Chacun son tour. Auteur de quelques erreurs lors de ses débuts avec le Paris Saint-Germain, Lucas Chevalier a souffert de la comparaison avec Gianluigi Donnarumma, impressionnant la saison passée et décisif sur ses premiers matchs avec Manchester City.

Mais le portier italien - et les supporters parisiens le savent bien - n'est pas non plus infaillible. Il l'a rappelé lors de la victoire de l'Italie face à l'Estonie (3-1) samedi, avec une énorme bourde.

«Terrible erreur, difficile à commenter»

Sur un centre anodin, sans le moindre attaquant pour le gêner lors de sa prise de balle, l'ancien dernier rempart de l'AC Milan a relâché le cuir directement dans les pieds du milieu offensif estonien Rauno Sappinen, qui a marqué dans la cage désertée. Heureusement pour lui, la Squadra Azzurra disposait déjà de trois buts d'avance à ce moment de la partie. Aucune incidence sur le résultat, donc, mais de nombreuses critiques dans la presse ce dimanche…

«L'erreur est grave, même si elle ne change rien au résultat. Un grand gardien comme Gigio ne peut pas se permettre un tel manque de concentration», peut-on par exemple lire dans le Corriere della Sera, tandis que Il Messaggero pointe du doigt la «terrible erreur, difficile à commenter» du portier citizen. Lequel aurait eu les «gants gelés pour offrir un but à l'adversaire», écrit Sport Mediaset. Il est effectivement difficile de trouver des excuses à l'ancien Parisien pour cette énorme erreur.

Aucune excuse

«C'est une erreur flagrante. La responsabilité en revient à Donnarumma, qui perd le contrôle du ballon après avoir arrêté un centre anodin venu de la gauche», ajoute La Gazzetta dello Sport, tout en saluant le flair de son adversaire. De son côté, La Stampa ne trouve aucune excuse à celui que les supporters rossoneri surnomment encore «Dollarumma», lequel a «offert un but aussi historique qu'inattendu». Drôle de soirée pour l'Italie, donc, toujours 2e du groupe I avec six points (et un match) de retard sur la Norvège, bien partie pour obtenir la qualification directe.

VIDEO : Donnarumma, son énorme bourde face à l'Estonie 

D'après vous, Donnarumma est-il vraiment le meilleur gardien du monde ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…