Lyon : au coeur d'un improbable imbroglio avec sa sélection, Greif vide son sac !
Convoqué par l'équipe de Slovaquie, Dominik Greif est finalement resté à Lyon en raison d'un désaccord sur le trajet employé pour rejoindre le camp de base. Pointé du doigt par sa sélection, le gardien de l'OL s'est défendu dans une vidéo.

Auteur de bonnes performances avec l'Olympique Lyonnais, Dominik Greif (28 ans) a été logiquement convoqué par la Slovaquie pour disputer les matchs contre l'Irlande du Nord et le Luxembourg, les 10 et 13 octobre. Mais le gardien rhodanien ne sera finalement pas présent pour ce rassemblement.
La sélection tape sur les doigts de Greif
Dans un communiqué publié lundi, l'attachée de presse de la sélection slovaque, Monika Jurigova, a annoncé que le portier de l'OL, contrairement à son compatriote de Toulouse Mario Sauer – qui s'est imposé à Lyon avec le TFC dimanche après-midi (1-2) - , n'a accepté aucune des solutions présentées pour effectuer le déplacement.
«Nous avons proposé aux deux joueurs trois options pour arriver à l'heure. Sauer a choisi de prendre le train de Lyon à Genève, puis de prendre l'avion pour Vienne ce lundi matin. Il est arrivé vers 13h à Senec (lieu de rassemblement de la sélection slovaque, où une réunion devait avoir lieu à 15h30, ndlr). Aucune de ces options ne convenait à Dominik Greif, il a donc décidé de ne pas venir» , a-t-elle expliqué.
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Le gardien livre sa version
«Ce n'est pas que je refuse de représenter la sélection. Absolument pas» , a répondu Greif dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux, refusant d'être le grand méchant de cette polémique. «On m'a proposé deux options, et non trois comme on l'a présenté. Prendre le train après le match pour Genève, puis Vienne, ou me lever à 3h30 aujourd'hui et prendre l'avion pour Bruxelles à 7h, puis Vienne. Un vol direct avait été convenu, acheté, et un changement absurde s'est produit» , a-t-il expliqué.
Greif avait déjà organisé son trajet. «J'avais réservé un vol pour Budapest, prévu pour 12h50. Je comptais être à Senec à 15h30, 16h au plus tard (ce qui lui aurait fait manquer le début de la réunion, ndlr). Je ne comprends pas pourquoi j'ai été empêché de prendre ce vol» , peste-t-il. Et concernant la comparaison avec le Toulousain Mario Sauer, parti directement de Lyon après le match de dimanche au Groupama Stadium, le Slovaque précise qu'il a «des responsabilités (de sponsoring médiatique notamment) différentes de celles d'un joueur à l'extérieur qui prend une douche et part» .
«La communication à mon égard est devenue très agressive»
Le gardien aux 5 sélections se montre affecté par la manière de faire de son équipe nationale : «Ce qui m'a le plus frappé, c'est que lorsque j'ai rejeté les options d'arrivée, la première étant irréaliste pour moi et la seconde parce que je ne voulais pas me lever après le match à 3h30 du matin, la communication à mon égard est devenue très agressive. On m'a dit que si j'étais en retard, j'en serais tenu responsable.»
«J'étais abasourdi, car je ne comprenais pas de quelle responsabilité il s'agissait, ni quelle faute j'avais potentiellement commise» , ajoute le Gone, qui estime que «ce n'est pas une communication digne d'une équipe nationale» . Reste à voir si cet épisode aura des conséquences sur la carrière internationale du gardien lyonnais, remplacé par son homologue du Slovan Bratislava, Dominik Takac.
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